Coronavirus – La Tunisie a annoncé, ce 23 avril 2021, qu’un nouveau variant du Coronavirus qualifié de « Tunisien » est présent sur son territoire. Plusieurs personnes en seraient porteuses.
Un variant tunisien du Coronavirus à l’origine de la vague épidémique en Tunisie ? Le ministre de la Santé du pays voisin a alerté, ce vendredi 23 avril 2021, sur la détection d’une nouvelle souche du SARS-CoV-2 au sein d’un cluster de sept (7) personnes, dans la ville de Manouba. Faouzi Mehdi en l’occurrence a précisé qu’il ne s’agit ni du variant brésilien ni du sud-africain.
Après l’anglais, le nigérien, le brésilien ou encore le sud-africain, il manquait encore le variant tunisien. Les premières analyses de ce dernier ne permettent pas encore de conclure ni à une gravité ni à une propagation accrues. Cependant, l’Observateur national des maladies nouvelles et émergentes (OMNE) s’évertue à approfondir ses investigations. Cela pour en évaluer la transmissibilité et la sévérité.
« Des études poussées permettant de connaître les caractéristiques du nouveau variant sont actuellement en cours. Elles détermineront sa nature et son origine ». C’est en effet ce qu’a souligné le premier responsable de la santé en Tunisie. Dans une déclaration aux médias, le ministre a fait état de sept (7) cas découverts dans le nord-ouest de Tunis.
Mise en place d’une surveillance
Pour l’instant, le ministère de la Santé tunisien n’a pas classé la découverte de cette souche du Coronavirus à la Manouba comme préoccupante. Cependant, les autorités internationales ont déjà été mises au courant. Cela en attendant de séquencer les prélèvements des malades à la hauteur des besoins.
Afin de garder le contrôle de la situation, les personnes contaminées, leurs proches et contacts sont sous surveillance. « Leur isolement nous permettra aussi d’étudier la dangerosité du variant. S’il provoque une hausse de propagation comme les autres ». C’est en tout cas ce qu’a informé Faouzi Mehdi. Il a souligné, dans ce sens, que des échantillons seront bientôt mis à la disposition de l’OMS.
Par ailleurs, il convient de rappeler que notre État l’Algérie a détecté plusieurs premiers cas des nouvelles souches du SARS-CoV-2. Sous le nom du « variant nigérien », cette forme du virus à couronne semble commencer à émerger dans plusieurs wilayas. À savoir, Tébessa, El Oued et Ouargla.
Selon une étude anglaise, le variant dit nigérien serait plus contagieux et avec un taux de létalité de 4,5 %. C’est effectivement ce qu’a fait savoir, ce vendredi, Kamel Djenouhat.
Le président de la SAI a ainsi invité l’ensemble des citoyens à respecter les consignes du protocole sanitaire en vue de limiter l’impact des souches anglaise et nigérienne. « Le port du masque est le meilleur moyen pour nous épargner une troisième vague. Il permet à l’immunité de neutraliser l’infection », rappelle-t-il.