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vendredi, 26 avril 2024
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Répression au Maroc : le Makhzen maintient sa main de fer au Rif

Publié le

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Maroc – Mourad Sghir, ancien médecin militaire et dissident marocain, a été retrouvé inconscient dans les rues de Tanger,  cette découverte tragique survient après une année de détention suite à son retour d’exil, marquant un autre épisode sombre dans l’histoire de la répression du Makhzen.

Mourad Sghir, un ex-médecin militaire connu pour ses critiques virulentes envers le Makhzen et son opposition à la répression, a été retrouvé inconscient dans une rue de Tanger, une ville située à l’extrême nord du Maroc. Ce triste événement survient près d’un an après son arrestation, qui a eu lieu peu après son retour d’Europe où il vivait en exil et menait des activités militantes sur les réseaux sociaux. Il plaidait pour l’amélioration des conditions de vie du peuple marocain et appelait à des réformes politiques substantielles.

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Le cas de Mourad Sghir s’inscrit, effectivement, dans une longue série d’incidents similaires impliquant des figures politiques opposées au régime marocain, tels que le célèbre opposant politique Mehdi Ben Barka et le général Mohamed Oufkir. 

Mourad Sghir avait quitté les Forces Armées Royales Marocaines pour l’Europe, où il s’est fait remarquer par ses vidéos critiquant le régime monarchique et dénonçant ses pratiques brutales. En particulier contre les habitants du Rif, une région du nord du Maroc régulièrement confrontée à de graves violations des droits humains. Le cas de Mohsen Fikri, un vendeur de poisson dont la mort tragique sous une benne à ordures avait provoqué une onde de choc, est souvent cité en parallèle. 

La main de fer du Makhzen : la réalité de la répression au Maroc

Le médecin militaire, dans l’une de ses vidéos, avait déclaré : « Je suis un médecin brûlé, je porte mon uniforme militaire et je me promène partout dans le monde », soulignant son engagement envers une cause qu’il estimait juste et encourageant le peuple marocain à la soutenir.

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La version officielle de l’incident, qui affirme que la victime a été trouvé dans un état comateux avant de décéder d’une hémorragie interne à l’hôpital Mohammed V, n’a, en effet, pas convaincu l’opinion publique marocaine et internationale. Des doutes subsistent sur la possibilité d’un empoisonnement orchestré par les services de renseignement marocains, éventuellement en collaboration avec le Mossad.

Notons que ce cas n’est pas isolé, comme en témoigne la rébellion de près de 851 soldats et officiers des Forces Armées Royales près de Rabat, protestant contre les ordres reçus du palais royal et de son entourage, consistant à réprimer les citoyens marocains revendiquant leurs droits constitutionnels, tels que l’amélioration des conditions de vie et l’accès à l’emploi. La mort de Mourad Sghir reste, en effet, enveloppée de mystère et de controverse, reflétant les tensions persistantes entre le gouvernement marocain et ses dissidents.

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