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vendredi, 26 avril 2024
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Algérie : Réduire les dépenses en devises pour sauver l’économie

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Algérie – Pour l’économiste Brahim Guendouzi, « l’unique marge de manœuvre pour relancer l’économie algérienne est la diminution des dépenses en devises ». Face à la double crise économique et sanitaire qui frappe le pays, le gouvernement devrait « établir un nouveau mode de gouvernance de l’économie nationale; car c’est la clé de la réussite ».

C’est en effet ce qu’a déclaré Brahim Guendouzi, professeur d’économie à l’université de Tizi-Ouzou, lors d’une entretien accordé au quotidien algérien, El Watan; cité dans son édition de ce 16 juillet. Ainsi, abordant le sujet à propos du plan de relance économique et social; l’observateur a affirmé « qu’aujourd’hui et vu le contexte exceptionnel; que traverse l’Algérie, le gouvernement n’a d’autre choix que de réduire les dépenses en devises pour sauver l’économie nationale ». Ceci afin de sortir de la double crise économique et sanitaire.

« Cette diminution des dépenses en devises se rapportant aux biens et services, serait de l’ordre de 20 milliards de dollars d’après les déclarations officielles »; a rappelé l’intervenant. Cependant, la réalisation reste hypothétique tant les variables sont nombreuses; a-t-il signalé. Selon ce dernier, concrétiser le plan de réduction des dépenses en devise; requiert l’intervention de la Banque Centrale du pays.

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Ainsi, pour en faire un levier pour la relance de l’investissement, garantissant le retour de la croissance économique; il est nécessaire « de mobiliser une part rationnelle des réserves de change; ainsi qu’un financement monétaire raisonnable du ressort de la Banque d’Algérie »; estime Guendouzi précisant à notre source que ceci serait en dehors du financement non conventionnel.

Quel plan d’action devrait considérer le Gouvernement ? Guendouzi répond

Le professeur poursuit son entrevue avec le journal de presse écrite en expliquant qu’en plus de la réduction des dépenses en devise; si l’État met en avant les nouvelles sources de croissance économique; comme l’agriculture, le secteur minier, l’industrie pharmaceutique, les énergies renouvelables et l’économie numérique; sur le moyen terme, soit aux horizons de 2024; l’investissement et la croissance économique seront de retour en Algérie.

Pour lui, les pouvoirs publics devrait opter pour la rationalisation des dépenses; mais aussi mobiliser toutes les capacités productives du pays afin de se donner les moyens d’un retour à la croissance économique à partir de 2021; évitant davantage la détérioration de l’économie nationale. Les ressorts dont dépend le fonctionnement de l’économie algérienne sont actuellement fragilisés, y compris l’état de la conjoncture économique internationale et la situation politique régionale.

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Par ailleurs, l’économiste a reconnu que la réussite d’une telle démarche, nécessite la mise en œuvre urgente de réformes économiques touchant aussi bien le système fiscal, le système monétaire et financier et l’amélioration du climat des affaires. Bien que certaines dispositions prises dans le cadre de la LFC 2020 soient positives; celles-ci nécessitent un accompagnement par d’autres mesures susceptibles de créer une nouvelle dynamique de l’investissement productif en Algérie; a-t-il conclu.

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