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jeudi, 25 avril 2024
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Autosuffisance de l’Algérie : Vers le développement de l’agriculture saharienne

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Algérie – L’Algérie dont l’économie est intimement dépendante des hydrocarbures, souffre davantage de l’effondrement historique des cours de brut et pense explorer d’autres horizons, à l’image de l’agriculture en général, et celle saharienne en particulier afin de se diriger vers l’autosuffisance alimentaire.

En effet, l’Algérie envisage la relance de son secteur agraire, si l’on se fie aux récentes déclarations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune; qui a souligné vendredi 1 mai lors de sa rencontre avec des représentants des médias nationaux, que notre pays est prêt à emprunter la voie de l’agriculture; en partenariat avec notamment des investisseurs étrangers (porteurs de capitaux).

C’est dans ce sens que le chef de l’Etat a précisé que notre agriculture saharienne est en mesure d’apporter des réponses satisfaisantes à nos besoins, comme en blé et en sucre. Dans ce cas de figure par exemple, la facture d’importation des produits alimentaires se verra réduire de manière considérable. Le ministère de l’Agriculture et du développement rural agit présentement dans le sens du développement de la culture des céréales dans le sud du pays; a affirmé Tebboune.

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Cela s’inscrit dans le but de réduire de 20 à 30% d’ici la fin de l’année 2020, les importations de l’Algérie de cette denrée essentielle et stratégique. Le Sahara n’est donc plus un gigantesque gisement de pétrole et de gaz. Commence-t-on présentement à détourner les yeux de son sous-sol; pour reconsidérer sa surface comme espace générateur de richesses ? C’est en tout cas ce que laissent croire les propos du président de la République.

Agriculture et manufacture, l’Etat veut aider

En étant intégrée dans le circuit des industries manufacturières, l’agriculture est fortement capable d’apporter un plus à l’économie nationale; à travers l’apport d’une précieuse valeur ajoutée. Ainsi, l’Algérie s’emploie depuis quelques mois déjà, a avancé le chef de l’Etat; à mettre en oeuvre des cultures pivot, à l’image de celle de la betterave sucrière dont l’unité est susceptible de peser jusqu’à 4 kg; engendrant des matières premières utilisées dans la production d’huile et de sucre.

C’est avec des prêts bancaires d’un montant pouvant atteindre le seuil des 90% de la valeur globale du projet, que le président Abdelmadjid Tebboune; rappelant sa promesse d’aide allant dans ce sens, compte soutenir les investisseurs projetant d’installer des industries manufacturières qui dépendent des matières premières locales; et non pas de celles importées de l’extérieur.

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Le secteur de l’agriculture produit plus de 25 milliards de dollars; a noté le résidant du palais présidentiel d’El Mouradia. Ce chiffre n’est pas très éloigné, a-t-il estimé, de celui lié aux revenus des hydrocarbures. L’Algérie pourrait bien développer ses capacités en la matière et aller vers l’autosuffisance par la diversification de son économie, peut-on tirer des mêmes dires. 

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