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vendredi, 26 avril 2024
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Algérie : L’économie du savoir va accélérer la croissance selon Djemaâ

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AlgérieAfin que l’Algérie puisse sortir de cette crise économique, « il faudrait se focaliser sur l’être humain et sur l’économie du savoir », a estimé l’expert judiciaire en opérations financières et bancaires, Nabil Djemaâ.

Face à la conjoncture économique exceptionnelle que traverse l’Algérie; l’expert en économie et finances, Djemaâ Nabil; a fait part de son analyse concernant les secteurs à développer afin de relancer l’économie nationale; lors d’un entretien accordé au quotidien économique en ligne; Le Chiffre d’Affaires; rapporté dans son édition de ce 06 juillet. Selon lui, l’Algérie devrait miser sur une économie appelée « Économie du Savoir ».

En effet, le spécialiste en finances a indiqué qu’au lieu de se focaliser sur les secteurs du  tourisme et de l’agriculture saharienne; en termes de plan économique visant à relancer l’économie nationale; celui-ci serait plus intéressant à condition de « se focaliser sur l’être humain et sur ce qu’on appelle l’économie du savoir »; a-t-il confié à notre source.

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De plus,, cette économie peut générer 7 ou 8 fois de la valeur ajoutée; a justifié l’intervenant. Par ailleurs, étant le sol algérien et en particulier le désert, débordant de richesses immenses comme les terres rares; a-t-il poursuivi; « l’Algérie devrait insister sur l’investissement dans le secteur minier ». Pour lui, cela contribuerait à créer de véritables lois d’investissement fournissant un climat des affaires adéquat; « car notre pays enregistre un déficit d’investissement de 200 milliards de dollars par an »; a-t-il signalé.

« L’économie algérienne peut tenir sans recourir à l’endettement extérieur »

Malgré les conditions financières actuelles que traverse l’Algérie, c’est en effet possible; a affirmé Djemaâ. « L’Algérie n’a pas de dettes extérieures par rapport aux pays du Maghreb Arabe et d’autres pays; qui vivent actuellement des difficultés financières »; a-t-il expliqué à propos de la renonciation de l’État à opter pour l’option d’une dette extérieure. En plus, la dette intérieure de notre pays ne représente que 40% du produit interne brut (PIB); a-t-il rassuré.

Répondant à une question concernant le financement des projets alors que les revenus de l’Algérie ont nettement diminué; l’expert estime que pour l’instant « l’on ne peut émettre de jugement »; vu que la crise actuelle est non seulement mondiale; mais elle est également singulière. Selon lui, la régression de la demande, va permettre de consommer moins de devises. 

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Il poursuit en assurant que la régression de la demande n’aura pas d’impact négatif sur la consommation ni sur l’économie. Ceci en raison de la baisse des prix dans les bourses mondiales; à savoir ceux des matières premières et certains produits comme le café, le sucre et les voitures. Ainsi, la facture d’importation de l’Algérie serait allégée; a soutenu Nabil Djemaâ. En conclusion, il a supposé que les 60 milliards dollars de réserves de change; dans notre pays permettront de tenir plusieurs années et pas seulement 18 mois; comme le prévoient certains.

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