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jeudi, 28 mars 2024
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Algérie : Vers les Finances Islamiques pour relancer l’économie nationale ?

Publié le

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Algérie – Face aux sévères répercussions engendrées par la pandémie du Coronavirus, impactant l’économie nationale, les autorités algériennes encourages les Finances Islamiques à travers l’autorisation de commercialiser huit (8) produits islamiques au niveau des banques locales.  

L’Algérie, comme la plupart des pays du monde, s’attend à ce que les prochaines années soient économiquement difficiles. Et pour cause la baisse drastique des cours de pétrole sur les marchés internationaux; mais aussi l’impact vertigineux de la pandémie du Coronavirus sur l’économie mondiale. Ainsi, les dirigeants du pays comptent bien accélérer la création de véritables Finances Islamiques en Algérie. 

Ceci à travers l’autorisation de la Banque Centrale d’Algérie (BCA), stipulant que les banques opérant sur le marché local; peuvent commercialiser huit (8) « produits bancaires islamiques ». Cependant, quel rôle pourrait avoir les Finances Islamiques en Algérie ? Selon le quotidien algérien, El Khabar; la banque islamique en Algérie aurait besoin de définir deux points importants, pour bien démarrer le processus des Finances Islamiques.

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Tout d’abord, ériger une loi adaptée. Rappelons que celle-ci a déjà été proposée. D’autre part, il faudrait créer une Commission juridique unifiée; a souligné notre source. Ainsi, cette dernière serait le point de référence; lorsqu’une différence aura lieu dans une fatwa appartenant à une des écoles classiques du droit musulman sunnite (Madahib). D’ailleurs, ce dernier diffère d’un pays à un autre.

Finances Islamiques en Algérie : Voici comment elles peuvent contribuer à la relance de l’économie nationale

Les formules de financement islamiques ont pour objectif d’encourager l’épargne afin de pomper le maximum de liquidités circulant hors des banques. Le but du gouvernement à travers ce système alternatif; est de récupérer le cash circulant dans le marché parallèle; et convaincre les citoyens Algériens de thésauriser cet argent dans le marché officiel; à savoir les banques publiques, qui détiennent 87% du marché financier national. Et par la suite réduire les effets négatifs du phénomène du marché noir en Algérie.

Selon les données officielles, la valeur du marché noir en Algérie est estimée à plus de 40 milliards de dollars, a révélé le journal d’expression arabe. Contrairement à certains observateurs qui prétendent que ce chiffre dépasse les 60 milliards de dollars. Par ailleurs, la BCA encourage les banques locales à d’adapter leurs offres en intégrant la Mourabaha, la Moucharaka, la Moudaraba, l’Ijara, le Salam, l’Istisna’a; ainsi que les comptes de dépôts et les dépôts en comptes d’investissement; comme produits bancaires islamiques.

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En outre, offrir des outils financiers islamiques pour attirer ces énormes fonds vers les banques, contribue à améliorer le financement des investissements et maintenir la cohésion du système financier. De plus, les finances islamiques se caractérisent par de nombreuses pratiques de base; relevant du comportement et de l’éthique des entreprises. 

Cela rend les institutions islamique plus responsables envers la société; et contribue à réduire les risques de pertes au sein des PME. Le système des finances islamiques fourni également des opportunités d’emploi pour les jeunes; ce qui conduit à des impacts positifs sur la société, l’économie et le développement du pays.

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