Algérie – Des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) proposent une hausse égalant un chiffre jamais atteint de la valeur du point indiciaire pour lutter contre le bas salaire. Nous vous rapportons davantage d’informations à ce sujet dans la suite de notre article du vendredi 12 novembre 2021.
Pour assurer une vie décente à une famille moyenne, plusieurs décisions ont été prises par le gouvernent. La plus saluée est celle relative à la hausse du point indiciaire en Algérie, permettant l’augmentation automatique du salaire national minimum garanti (SNMG) et du pouvoir d’achat des ménages, en proie à une hémorragie économique. Un nouveau plan d’action dont se sont récemment réjouis deux élus de l’APN.
Nasreddine Salhi et Ahmed Abou Bakr se sont exprimés au micro de la chaîne d’information algérienne privée Ennahar. Les deux députés ont livré leurs impressions sur cette décision qu’ils qualifient d’appréciable en cette conjoncture économique difficile. L’augmentation des grilles indiciaires dans la Fonction publique entraînera, selon eux, automatiquement une revalorisation des salaires.
Les intervenants ont, par ailleurs, exprimé leur souhait de voir l’indice de base doubler. Nasreddine Salhi a, pour sa part, appelé à le porter de 45 dinars algériens à 65. C’est, de son avis, le seul moyen à même d’accorder un revenu de dignité aux fonctionnaires. Il en va de la limite de l’érosion du pouvoir d’achat. « Une telle hausse peut s’avérer un levier essentiel pour mieux couvrir les frais de nourriture entre autres », a-t-il encore expliqué.
Point indiciaire en Algérie : le bilan et les attentes des députés
Les mesures prises dernièrement par le président Abdelmadjid Tebboune liées au relèvement du point indiciaire et à la révision structurelle de l’IRG (impôt sur le revenu global) représentent une véritable bouffée d’espoir pour les agents du secteur public national à faibles revenus. Eux qui continuent à se heurter à des problèmes de sécurité alimentaire en raison de la flambée des prix de certaines denrées de première nécessité.
Mais une question taraude les esprits à l’affût de cette décision gouvernementale. À savoir, quel sera le taux d’évolution du taux du point indiciaire ? Une interrogation qui trouve une réponse chez Ahmed Abou Bakr. « Si l’on se fie aux analyses et études des experts comptables et en économie-finance, il devrait être à l’ordre de 65 dinars algériens au minimum ».
Il s’agit là de ce qu’a stipulé le député à l’Assemblée populaire nationale (APN). La hausse du point indiciaire, a-t-il en outre souligné, devrait être bien pensée, intentionnelle et planifiée. Cela en vue de sorte à aider le citoyen à faire face à la crise économique et à la cherté de la vie, a-t-il mis en exergue. Il convient de rappeler que l’indice de base de la Fonction publique s’élève à 45 dinars depuis 2017.