Économie – Des syndicats et associations de protection des consommateurs ont fourni leurs avis. C’est au sujet des dernières annonces liées à la baisse de l’IRG en Algérie et l’augmentation du point indiciaire des salaires.
En effet, le Conseil des ministres s’est réuni dimanche. C’était pour notamment la présentation du projet de Loi de finances 2022. De nouvelles dispositions ont ainsi fait l’objet d’introduction. On évoque entre autres la réduction de l’impôt sur le revenu global (IRG) et la hausse du point indiciaire des salaires en Algérie. Toutefois, aux yeux des syndicats et associations de protection des consommateurs, ces mesures ne suffisent pas.
Il en faut plus pour augmenter le pouvoir d’achat du citoyen, selon cet avis. Effectivement, des organismes, représentants du secteur économique, se sont exprimés. C’est donc au sujet des nouvelles mesures. Ces dernières s’inscrivent dans le PLF 2022. Selon eux, ces dispositions ne sont pas suffisantes pour améliorer la situation financière du citoyen algérien.
Ces syndicalistes estiment que l’amélioration du pouvoir d’achat nécessite l’application d’autres mécanismes. De l’avis de ces associations, le gouvernement devrait adopter des mesures de régulation du marché et de lutte contre le phénomène de la spéculation qui règne sur les prix de certains produits.
Telle chose afin d’assurer la sécurité du consommateur et préserver son pouvoir d’achat. C’est de toute façon ce que nous apprend le média généraliste, Le Soir d’Algérie, dans son édition de ce mardi 05 octobre 2021.
La baisse de l’IRG : des syndicalistes s’expriment
Le président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) a abordé le sujet. Mohamed Yousfi a indiqué que l’inflation a dépassé tous les accroissements du point indiciaires, ayant été appliqués.
Au sujet de l’IRG, le même intervenant a mis en exergue la nécessité de recouvrer l’ensemble des impôts des personnes fortunées. Cela, vu l’évasion fiscale importante qui ronge l’économie du pays. Interrogé sur le même sujet, Meziane Meriane a fait état de « l’injustice » que subissent les salariés.
Cela, en payant plus d’impôts que les riches. Ainsi, il a indiqué qu’il était temps de rectifier cette injustice. En outre, le coordinateur national du Snapest n’a pas caché ses appréhensions par rapport au sujet de l’inflation. D’après lui, « la plus grande crainte, c’est que les augmentations soient absorbées par l’inflation ». C’est toujours selon le même média. De plus, le Snapap partage le même avis.
Son porte-parole a expliqué que l’accroissement du salaire ne peut être suffisant dans un contexte de spéculation. Du côté de l’Apoce, l’association a appelé, à son tour, à un contrôle régulier du marché. Elle a également plaidé pour la maîtrise de l’inflation. Dans ce sens, Mustapha Zebdi a expliqué que « l’augmentation ne sera ressentie que s’il y a un arrêt de l’hémorragie causée par la spéculation ».
