Algérie – L’économiste Brahim Guendouzi s’est exprimé, ce lundi 22 mars 2021, sur la baisse continue que connaît le dinar ces derniers temps par rapport aux principales devises, qui sont l’euro et le dollar. Il estime alors que la valeur de la monnaie nationale reculera encore.
En effet, à la lumière de la crise pluridimensionnelle qui s’est abattue sur Algérie, la valeur du dinar baisse et ne cesse de régresser face aux devises étrangères, à leur tête l’euro et le dollar. Cette dégringolade de la monnaie nationale est principalement due à la pandémie de la Covid-19. Mais il y a d’autres facteurs économiques.
La crise sanitaire d’une telle ampleur a fortement impacté le taux de change du dinar dans le marché officiel, comme dans celui de l’informel. Ce qui a déclenché une importante récession économique. Celle-ci s’est notamment faite ressentir au niveau des prix de plusieurs denrées alimentaires.
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Tel que l’huile de table, la pomme de terre et la volaille. Ces aliments sont actuellement excessivement chers, voire inaccessibles pour énormément de citoyens. Par ailleurs, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, à afficher son inadhésion à la notion de baisse de la valeur du dinar. Bien au contraire, il n’est question que d’une « phase de redressement » selon lui.
C’est en tout cas ce que rapporte le quotidien francophone El Watan, dans son numéro du 22 mars 2021. Ce n’est pas tout, car le premier responsable des Finances en Algérie a fait part d’autres révélations. Effectivement, le jeudi 18 mars 2021, Benabderrahmane a tenu à rassurer le peuple algérien. Il a alors déclaré qu’il détenait un plan gouvernemental.
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Celui-ci agira dans l’optique d’augmenter la valeur de la monnaie nationale (dinar) face aux monnaies fortes (Euro – Dollar). Un économiste s’est justement penché sur les propos émis par ledit responsable. Il s’agit d’un professeur en économie à l’université de Tizi-Ouzou, qui répond au nom de Brahim Guendouzi.
Ce dernier a proféré que les déficits internes et externes enregistrés dans notre pays, ne pourront pas disparaître miraculeusement d’ici la fin de l’année courante. Et que par conséquent, le bout du tunnel est encore loin en ce qui concerne la chute que connaît le dinar actuellement.
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Et pour cause, celle-ci reste toujours insuffisante, explique l’économiste. Ceci par rapport au niveau espéré qui équivaut à 13% comparé au PIB en 2020. En sus, tant que l’économie nationale en Algérie dépendra des hydrocarbures, une éventuelle hausse des prix du pétrole serait le seul moyen rapide pour s’en sortir, selon le spécialiste.
Ça contribuera alors à détendre la contrainte financière sur les finances publiques en plus de la balance commerciale dans notre pays, développe Guendouzi. L’intervenant ajoute qu’avec tous ces paramètres réunis, le taux de change du dinar croitera probablement par rapport à la monnaie européenne et au billet vert.
Il est toutefois important de noter qu’un tel cas de figure serait réalisable sous une condition bien précise. Il s’agit alors du retour de la croissance économique en Algérie. C’est là également ce dont nous informe la source susmentionnée des propos émis par Guendouzi.
