Devise – L’économie algérienne fait face à un phénomène intrigant : une divergence marquée entre les taux de change officiels et ceux du marché noir, cet article du mardi 28 novembre, explore l’évolution récente des principales devises étrangères, notamment l’euro, soulignant les écarts significatifs et leurs implications potentielles.
En Algérie, le marché des changes connaît une période de turbulences, marquée par une divergence croissante entre les taux de change officiels et ceux pratiqués sur le marché noir. Ce phénomène est particulièrement évident pour l’euro, qui a récemment connu, ce mardi 28 novembre, une hausse notable sur le marché parallèle.
À la Banque d’Algérie, l’euro se maintient à un niveau relativement stable, s’échangeant à 146.66 dinars algériens à l’achat et à 146.73 dinars algériens à la vente. Cependant, sur le marché informel, notamment au Square d’Alger, le tableau est bien différent : l’euro atteint les 234.00 dinars à l’achat et 236.00 dinars à la vente. Cet écart, loin d’être anodin, reflète des tensions économiques et des dynamiques de marché complexes.
Le dollar américain, une autre devise majeure, illustre également cette tendance. Tandis que la Banque d’Algérie affiche un taux d’achat de 134.10 dinars et de vente à 134.11 dinars, le marché noir au Square Port Saïd d’Alger propose des taux nettement supérieurs : 217.00 dinars à l’achat et 220.00 dinars à la vente.
La livre sterling britannique n’échappe pas à cette réalité. Alors que les données officielles indiquent un taux d’achat de 169.02 dinars et de vente à 169.10 dinars, le marché informel propose des taux d’achat et de vente respectivement à 262.00 et 265.00 dinars algériens.
Taux de change en Algérie ce 28 novembre : davantage de détails
Enfin, le dollar canadien montre également des différences notables. Sur le marché officiel, il se négocie à 98.27 dinars à l’achat et 98.31 dinars à la vente, alors que sur le marché noir, ces taux grimpent à 156.00 et 158.00 dinars respectivement.
Cette situation soulève des questions sur les facteurs sous-jacents à ces écarts. Parmi eux, les restrictions de change officielles, les fluctuations économiques mondiales, et les dynamiques de l’économie informelle en Algérie jouent un rôle clé. Ces divergences de taux de change ont non seulement des implications pour les transactions financières quotidiennes mais reflètent également les défis économiques plus larges auxquels l’Algérie est confrontée.
Alors que les autorités cherchent à stabiliser la monnaie nationale et à réguler les flux de devises, le marché noir continue de prospérer, offrant des perspectives alternatives pour ceux qui cherchent à naviguer dans cet environnement économique complexe. Cette dualité des marchés de change en Algérie reste un sujet de préoccupation et d’analyse pour les économistes et les décideurs.
