Algérie – Le ministre des Finances a annoncé une mise à jour essentielle concernant les bureaux de change, marquant un tournant majeur dans la politique monétaire de l’Algérie et son intégration économique mondiale.
Dans une démarche audacieuse vers la modernisation de son économie, l’Algérie franchit une étape cruciale avec l’annonce par le ministre des Finances, Aziz Faid, de l’ouverture prochaine de bureaux de change régulés. Cette initiative, conforme au règlement émis par la Banque d’Algérie le 21 septembre dernier, marque un tournant significatif dans la politique de change du pays.
Lors d’une session parlementaire dédiée au projet de loi de finances pour 2024, le ministre a expliqué que ces bureaux de change auront pour fonction de vendre des devises étrangères convertibles en échange de la monnaie nationale. Cette opération s’adresse aux résidents algériens dans le cadre de divers besoins, tels que les voyages à l’étranger, les frais médicaux, les dépenses professionnelles, ou encore les frais d’études et de formation.
De plus, ces bureaux permettront également aux non-résidents de convertir le solde restant de leurs dinars en devises étrangères à la fin de leur séjour en Algérie. Ce processus est essentiel pour les personnes ayant acquis des devises étrangères lors de leurs séjours.
Révélations du ministre des Finances sur les nouveaux bureaux de change
La possibilité pour les résidents et non-résidents d’acheter des devises étrangères avec le dinar est une avancée notable. Le responsable a souligné que les modalités d’application de ce système seraient définies par une instruction de la Banque d’Algérie.
L’objectif principal de cette initiative est de s’orienter vers une libéralisation complète du dinar, permettant une conversion libre de la monnaie nationale. Toutefois, ce système soulève des préoccupations majeures concernant l’impact sur l’économie nationale et la politique de change.
Cette mesure reflète la volonté de l’Algérie de s’adapter à une économie mondialisée tout en faisant face aux défis que cela implique pour sa stabilité financière. Elle marque, en effet, un pas vers plus de flexibilité dans la gestion de la monnaie et pourrait avoir des répercussions significatives sur le marché des changes et l’économie algérienne dans son ensemble.