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vendredi, 26 avril 2024
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Coronavirus et baisse du pétrole : L’Algérie entre « réflexion et action » face à la crise

Publié le

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Algérie – Les turbulences conjointement engendrées par d’un côté la chute jamais enregistrée « depuis fin 2002 » des cours du pétrole et de l’autre par la propagation pandémique du Coronavirus, mettent l’Algérie dans une mauvaise posture.

En effet, L’Etat algérien à sa tête le président Tebboune, est forcé d’agir dans l’urgence pour contourner au maximum les dégâts desdites perturbations, peut-on noter en s’appuyant sur un article de l’hebdomadaire français Le Point. Le tout sous fond d’une économie mondiale paralysée, que beaucoup de récits scénarisant sa reprise adoptent des prévisions « sombres », lui annonçant ainsi des lendemains incertains.

C’est dans ce sillage que le gouvernement s’est résolu à suspendre les dépenses liées à la réalisation des projets non indispensables, afin d’effectuer des économies qui serviront de ressources financières aux “actions nécessaires et urgentes” à mener en guise d’endiguement du choc pétrolier, et d’atténuation des retombées violentes du contexte sanitaire pathogène, indique le média français.

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La sphère du pouvoir en Algérie promet avec assurance, que nous disposons bel et bien des moyens et des capacités à employer pour permettre le maintien de la disponibilité des produits et des services de première nécessité, qui seront garantis en toute souveraineté et indépendance durant une période s’étalant sur au minimum 12 mois. 

Le cercle décisionnel rassure, les milieux savants s’alarment

En dépit des signaux d’alerte incessants et des mises en gardes récurrentes d’une multitude de spécialistes et d’observateurs, les dirigeants algériens s’obstinent à rassurer, quant à la gestion de la crise à deux visages et de ses conséquences destructrices, en affirmant que par exemple la réduction de 30% du coût du fonctionnement, envisagée dans le cadre du prélèvement de coupes budgétaires destinées au financement des mesures d’urgence, n’aura pas d’impact sur notamment les salaires.

Ces derniers, et si l’on s’accorde à la position officielle, verront même la décision relative à l’augmentation de leur seuil minimum maintenue, au même titre que celle prévoyant la suppression de l’IRG sur les bas revenus, ou encore celle qui se rapporte à la création de 4.000 postes d’emploi vacataires. Face à de tels propos, beaucoup d’experts, cités par notre source, demeurent bouche-bé et se montrent incrédules. 

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Pour rappel l’économiste Abderrahmane Mebtoul a formulé, en tenant compte des réserves de change inférieures à 60 milliards de dollars, et dont le délabrement sera accéléré par le prix du baril estimé à 45$ pour l’année 2020, une liste de 11 mesures à prendre pour limiter les effets catastrophiques de la situation doublement affectée. De ce fait il est, d’après Le Point, l’un des experts les moins optimistes vis-à-vis des débouchées futures de la double crise, et des tournures potentiellement intenables que pourront prendre ses implications à venir.

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