Culture – Une chercheuse algérienne arrive à se distinguer au centre du patrimoine aux Émirats arabes unis (EAU). On vous relate les détails ce dimanche 27 mars 2022.
Des initiatives gouvernementales et individuelles ont été entreprises ces dernières années dans le domaine de la numérisation du patrimoine culturel. Celui-ci reste le meilleur outil contemporain de protection de données ainsi que de préservation de la mémoire et de l’identité d’une nation. De ce fait, on vous livre, ici, des informations sur une chercheuse algérienne qui s’est engagée dans cette sphère et qui fait sensation aux Émirats.
Une conférence accordée à l’importance de la numérisation dans la protection du patrimoine culturel, matériel et immatériel s’est récemment déroulée à Sharjah. Une ville située dans le nord-est des Émirats arabes unis (EAU). La chercheuse algérienne, Samira Embouazza, s’activant dans ce domaine, y a alors offert aux participants l’occasion de visiter les monuments historiques de la ville de Tlemcen.
À savoir les palais, les mosquées. Ou encore les forteresses ainsi que l’une des tenues du patrimoine algérien. Soit la Chedda tlemcénienne. Celle-ci, faut-il le souligner, figure sur la liste du patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO. Cela en raison de sa valeur culturelle et artistique. La représentante de l’Algérie à Dubaï a également présenté à la faveur des casques de réalité virtuelle le couscous algérien. Echorouk rapporte l’information.
Appropriation et détournement de l’héritage culturel algérien
La troisième visite virtuelle que Samira a présentée était le patrimoine historique représenté dans la guerre de libération nationale. Trois visites que les participants de ladite conférence ont chaleureusement applaudies. Dans ce contexte, l’intervenante a précisé que l’Algérie dispose d’une diversité culturelle qui comprend des ressources culturelles infinies, dont il va falloir absolument préserver.
Quoique n’étant pas récentes, des tentatives d’appropriation, de la part de pays tiers, du patrimoine culturel de l’Algérie, ont pris des allures accélérées ces derniers temps. Elles ont été source de vives polémiques sur les réseaux sociaux qui ont longtemps défrayé la chronique.
La liste des biens culturels de l’Algérie, dont la paternité se dispute, ne cesse de s’allonger. De nouveaux éléments intègrent en effet le vaste patrimoine algérien. C’est pourquoi les activant dans le domaine de la préservation des biens historiques émettent continuellement des alertes pour la sécurisation de ce riche héritage national.
