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vendredi, 26 avril 2024
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L’Algérie et la gravure sur métal : un art inscrit au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO

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Culture – L’UNESCO vient de reconnaître l’art ancestral de la gravure sur métal comme faisant partie du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, un geste qui honore l’Algérie, et neuf autres nations arabes.

L’UNESCO a récemment enrichi sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité en y ajoutant l’art de la gravure sur métal, une pratique artistique et artisanale largement répandue en Algérie. Ce dossier, soumis conjointement par l’Algérie et neuf autres pays arabes, met en lumière la diversité et la richesse culturelle de cette région.

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La gravure sur métal en Algérie ne représente pas seulement un métier, mais elle incarne également une part essentielle de l’identité et de l’histoire du pays. L’inscription de cet art ajoute une dixième perle à la collection de trésors algériens déjà reconnus par l’UNESCO, y compris trois éléments partagés avec des nations voisines : l’Imzad, le couscous et la calligraphie arabe.

La préparation de ce dossier par le ministère de la Culture et des Arts, avec le concours du Centre National de Recherche en Préhistoire, Anthropologie et Histoire, a été un travail minutieux. Ce dossier met en avant les techniques, les compétences et les utilisations sociales de la gravure sur métaux dans différentes villes algériennes, soulignant son importance comme vecteur d’identité, de mémoire et de savoir-faire artistique et économique.

L’Art algérien du métal gravé reconnu par l’UNESCO

La pratique de la gravure et de la métallurgie est, effectivement, bien ancrée dans plusieurs villes algériennes. Tamanrasset et la région des Kabyles sont connues pour leur travail de l’argent, Batna pour celui de l’or, tandis que Constantine, Blida, la capitale Alger et Tlemcen sont réputées pour leur travail du cuivre.

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Ce nouvel honneur de l’UNESCO est une reconnaissance des efforts déployés par l’État algérien pour préserver ces métiers et traditions ancestrales qui symbolisent la culture, l’identité et l’histoire algériennes. Il s’agit aussi d’un soutien au travail culturel arabe commun, renforçant les fondements de la culture arabe et ses pratiques, et mettant en valeur sa place dans le patrimoine culturel et humanitaire mondial.

Cette reconnaissance, partagée avec neuf autres pays arabes dont la Tunisie, la Libye, la Palestine, la Mauritanie, le Soudan, l’Égypte, l’Arabie Saoudite, l’Irak et le Yémen, marque non seulement un moment important pour l’Algérie, mais aussi un jalon significatif pour la coopération culturelle dans le monde arabe.

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