Bengrina a été chahuté et chassé par la population à Tindouf où il a tenu le discours d’ouverture de sa campagne électorale.
Après Benflis qui s’est fait chassé par les habitants de Baba Hassan, c’est au tour de Bengrina de faire face à la colère populaire. Sous les huées des citoyens mécontents par sa présence à Tindouf, Bengrina n’a trouvé son salut que chez la police présente devant la salle de conférences pour le protéger.
Face à la grogne populaire, le président du microscopique parti El Bina et candidat aux élections contestées du 12 décembre prochain, Abdelkader Bengrina, a décidé de prendre la fuite sous les cris de « vendu ! » ou encore « dégage traître ! ».
Une campagne électorale sous haute tension
Avec ces deux exemples, la campagne électorale des 5 candidats aux présidentielles risque de se dérouler sous haute tension. En effet, jouissant d’une côte de popularité très médiocre auprès de l’opinion publique, ces derniers feront sans doute face à un rejet populaire massif dans les jours à venir.
Pour rappel, Bengrina a qualifié aujourd’hui même à Tindouf, les citoyens qui rejetaient les élections de « débiles et d’idiots utiles de la 3issaba (le gang, ndlr) ». Un retour de bâton bien mérité pour le candidat qui jouit d’une confiance-en-soi démesurée quant aux résultats qu’il compte décrocher lors du prochain scrutin présidentiel.
Il a en outre présenté en début de semaine son programme électoral en déclarant que « le célibat des femmes algériennes » est au cœur de ses préoccupations. Il a également promis d’organiser un « référendum populaire »; dans lequel les algériens décideront du sort des ex-ministres et oligarques emprisonnés à El Harrach.
https://www.facebook.com/lpointdz/videos/718337191986990/?v=718337191986990