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vendredi, 26 avril 2024
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Algérie-Espagne : la présence d’un « fauteur de troubles » menace la restauration des liens 

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Nation – Malgré la désignation de son nouvel ambassadeur à Madrid, l’Algérie demeure sceptique quant à l’amélioration des liens bilatéraux avec l’Espagne, exacerbée par la reconduction controversée de José Manuel Albares au poste de ministre des Affaires étrangères.

L’Algérie a récemment nommé un nouvel ambassadeur en Espagne, mais cet acte diplomatique ne semble pas suffisant pour normaliser les liens tendues entre les deux nations. La composition du nouveau gouvernement de Pedro Sanchez, annoncée seulement quatre jours après son investiture par le parlement, comprend une figure clé qui continue de soulever des objections en Algérie : José Manuel Albares, l’ancien ministre des Affaires étrangères, connu en Algérie comme un « fauteur de troubles ».

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L’opposition à la reconduction du ministre au ministère des Affaires étrangères provient de Sumar, le principal partenaire de coalition du gouvernement Sanchez, selon le journal espagnol El Independiente. Cette opposition est largement due à son rôle dans l’escalade de la crise entre les deux pays l’année précédente et à ses positions controversées sur des sujets tels que la question du Sahara occidental et le conflit en Ukraine.

Les détracteurs de José Manuel Albares, au sein de la coalition gouvernementale, ont plaidé pour une figure plus conciliatrice, évoquant des noms tels  Ortasun ou Agustin Santos, avec leur expérience diplomatique substantielle. Ils rappellent l’animosité générée par José Manuel Albares, liée à un changement historique dans la position espagnole sur la question du Sahara occidental, considéré en contradiction avec la position historique de l’Espagne.

Un vent contraire souffle sur les liens Algérie-Espagne

Un point notable dans cette affaire est la manœuvre marocaine précédant la reconduction du responsable espagnol, marquée par le lancement de centaines de migrants illégaux vers les enclaves espagnoles dans le nord du Maroc, visant à franchir les frontières. Cet événement rappelle un incident similaire en mai 2021, lorsque le Maroc avait permis à environ dix mille migrants de traverser la frontière espagnole, exerçant ainsi une pression sur le gouvernement espagnol pour changer sa position sur le Sahara occidental.

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En Algérie, José Manuel Albares est perçu comme un « diplomate amateur » et un « fomenteur de troubles », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères après sa visite à Bruxelles pour inciter l’Union européenne à exercer une pression sur l’Algérie. 

L’Espagne, de son côté, reconnaît son rôle dans la détérioration des relations avec l’Algérie, en particulier en raison d’une lettre divulguée par le palais royal marocain en mars 2022. Chose qui a provoqué une rupture soudaine des relations entre l’Algérie et l’Espagne, alors principaux partenaires dans le domaine du gaz.

Ainsi, la situation reste complexe et chargée d’incertitudes, avec un Albares probablement incapable de visiter l’Algérie dans un avenir proche. Madrid, quant à elle, doit encore réaliser les avancées attendues, ce qui signifie la continuation des sanctions économiques imposées par l’Algérie pour une durée indéfinie.

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