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vendredi, 26 avril 2024
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Nouvelle lumière sur l’affaire du Parlement européen : les manœuvres du Maroc contre l’Algérie

Publié le

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Politique – Éclairage inédit sur le scandale du Parlement européen : de récentes révélations dévoilent les stratégies du Maroc visant à miner les positions de l’Algérie au sein de l’Union Européenne. On vous en dit plus, ce mercredi 29 novembre 2023.

Un rapport explosif des services de renseignement belges, largement relayé par la presse internationale dont le célèbre quotidien Politico, met en lumière une opération d’espionnage et d’influence marocaine au sein du Parlement Européen, cette affaire, surnommée « Morocco Gate », révèle comment le Maroc a employé des agents européens pour contrecarrer les intérêts de l’Algérie à Bruxelles. Tout en évitant toute condamnation de sa politique en matière de droits de l’homme.

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Selon le média susmentionné, cette opération a été menée avec l’aide d’Antonio Panzeri, ancien député italien, et de Abderrahim Atmoun, diplomate marocain et ambassadeur en Pologne. Ce dernier est désormais recherché par la justice belge et européenne après l’effondrement du réseau d’espionnage.

L’enquête révèle comment Panzeri a influencé les votes contre les militants marocains nominés pour le prestigieux Prix Sakharov des droits de l’homme, décerné par le Parlement Européen. Des informations cruciales auraient été transmises à Atmoun pour manipuler les décisions concernant l’Algérie et exclure toute mention du Maroc dans les rapports sur les violations des droits de l’homme.

La toile d’espionnage du Maroc au cœur du Parlement européen

Abderrahim Atmoun, qui a disparu et serait retourné au Royaume chérifien, aurait utilisé des fonds fournis par Rabat pour corrompre des membres du Parlement européen. Ces révélations s’accompagnent de la demande d’un juge d’enquête français de saisir ses biens en France, où il possède un hôtel et un appartement.

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La stratégie marocaine visait initialement les législateurs français mais s’est ensuite étendue au Parlement Européen, selon des sources internes. Cette initiative a été renforcée par la complicité de Panzeri, perçu comme un « allié lourd » ou un « adversaire redoutable » par Rabat.

Les révélations montrent également comment Abderrahime Atmoun a financé la campagne électorale de Panzeri en 2014, y compris un événement à Milan pour gagner le soutien de la diaspora marocaine. En outre, Panzeri et sa famille ont reçu des invitations à visiter Marrakech, logés dans un hôtel cinq étoiles.

Cette affaire soulève des questions profondes sur l’intégrité politique et la sécurité des processus démocratiques au sein de l’Union Européenne. Elle met en évidence la nécessité d’une vigilance accrue face aux tentatives d’influence étrangère au cœur des institutions européennes.

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