Tebboune a affirmé que l’Algérie doit aller aux élections dans les plus brefs délais, faute de quoi, le scénario Syrien risque de se reproduire dans le pays.
C’est depuis Adrar que le candidat aux élections contestées du 12 décembre prochain, Abdelmadjid Tebboune a brandi aujourd’hui, 18 novembre, le scénario Syrien contre les manifestants pacifiques et les citoyens qui refusent de participer au scrutin présidentiel.
“Il y a 8 ou 9 ans de cela, des gens nous ont menacé. Ils ont dit : Nous finirons avec la Syrie et nous nous occuperons ensuite de l’Algérie. Ce vide [en Algérie] aide les ennemis du pays. L’Algérie a besoin d’un président.”; a déclaré l’ex-premier ministre de Bouteflika.
Tebboune poursuit : “Il y a des menaces sur tous les fronts et nous devons alléger le poids de la responsabilité sur le dos de l’armée pour qu’elle puisse protéger le pays et ses frontières.” conclut-il.
Tebboune, un Ouyahia bis ?
Le discours de Tebboune rappelle étrangement les propos très controversés tenus par l’ex-premier ministre détenu à la prison d’El Harrach, Ahmed Ouyahia qui avait lui aussi, brandi le scénario Syrien contre les manifestants du 22 février. Comme quoi, rien n’a changé !
En effet, Ouyahia avait évoqué plus tôt cette année la guerre civile Syrienne en déclarant : « Je rappelle qu’en Syrie, ça a commencé aussi avec les roses »; en faisant la comparaison avec la révolution pacifique algérienne qui dure depuis 9 mois.
Pour rappel, Tebboune avait affirmé il y a une semaine de cela que le Hirak était « une minorité qui devrait suivre la majorité qui a choisi de se rendre aux bureaux de vote »
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