Algérie – à l’approche de la rentrée scolaire 2020 / 2021 le débat est relancé sur le maintien de la reprise des cours suite à la hausse des contaminations au Coronavirus. Les syndicats de l’éducation nationale ont tranché sur le sujet.
En effet, Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) a confié au journal le Soir d’Algérie ce 17 octobre, que la rentrée scolaire en Algérie est aujourd’hui nécessaire. D’après ses propos, la phobie de la reprise doit disparaître et il est temps d’agir et d’avancer. Quant au syndicaliste Nabil Ferguenis, il a déclaré dans son échange qu’après huit mois de léthargie, la reprise s’impose d’elle-même aujourd’hui.
Les syndicalistes et la majorité des parents d’élèves préfèrent entamer cette rentrée sans plus attendre. Nous rappelons que l’éducation est en arrêt total depuis mars 2020 à cause de la crise sanitaire; ce qui inquiète beaucoup ces derniers.
Comment gérer cette reprise scolaire ?
Effectivement, après huit mois d’arrêt, la rentrée scolaire est fixée au 21 octobre pour le cycle primaire et au 04 novembre 2020 pour les cycles moyen et secondaire. Pendant que les enfants se préparent pour rejoindre les rangs et ont hâte de retrouver leurs copains; les parents se soucient de la manière avec laquelle les établissements vont affronter cette pandémie.
Beaucoup d’écoles avaient déjà du mal à gérer la pression dans les classes mais comment vont-elles face à une crise de cette envergure ? Après un arrêt de plusieurs mois, les APC ont du mal à se remettre sur pied. Lors de son entretien avec le Soir d’Algérie; le syndicaliste Nabil Ferguenis s’est interrogé sur la possibilité de la part des APC de mettre les moyens nécessaires pour la protection des enfants en proposant de décentraliser la gestion des établissements scolaires pour qu’elles soient gérées par le ministère de l’éducation.
Pendant que les pays voisins ont décidé de se tourner vers les cours en ligne et préfèrent éviter le retour en classe. Les parents algériens peinent à convaincre leurs petits de retrouver les bancs de l’école. Il est évident qu’après huit mois de vacances, les élèves auront du mal à retrouver les leçons de classe et les devoirs.