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mercredi, 24 avril 2024
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Un vent liberticide souffle sur la Radio Alger Chaine 3

Publié le

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Algérie – La liberté d’expression perd du terrain sur la station francophone de la radio nationale et les journalistes commencent à subir les foudres du nouveau directeur de la Chaine 3, Nazim Aziri.

A peine installé, l’ex-journaliste vedette de Canal Algérie et actuel directeur de la Chaîne 3; Nazim Aziri a déjà commencé à prendre des mesures liberticides à l’encontre des journalistes de sa station radio. En effet, deux journalistes; en l’occurrence Fatima Charef et Nahla Bekralas ont déjà payé le prix de de leur impartialité pour avoir simplement traité des sujets d’actualité, notamment ceux qui portent sur le Hirak.

Nahla Bekralas animait “Actuel” la seule émission de débat politique libre sur la Radio Nationale. Elle accueillait entre autres, des opposants au régime. Son émission suivie par des milliers d’auditeurs vient d’être suspendue suite à la décision de sa direction. « Actuel ne se tiendra pas samedi. La direction a décidé de sa suspension. Merci de nous avoir été fidèles ». a-t-elle écrit sur sa page Facebook.

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Une autre journaliste, Fatima Charef a été également suspendue et mutée vers une autre émission. Son seul tort : avoir évoqué la marche des étudiants algériens qui se tient chaque Mardi depuis 37 semaines. Une décision qui a soulevé des remous au sein de la station et dans le paysage médiatique algérien.

RSF dénonce et qualifie la suspension d’« abusive »

Dans un communiqué publié sur leur site, l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) a dénoncé la suspension de l’émission “Actuel” par la direction de la radio nationale. RSF a fustigé cette “interruption totalement injustifiée” et a appelé « à la levée immédiate de cette mesure abusive qui prive les algériens de leur droit légitime à une information plurielle ».

“Nous appelons à la reprise immédiate et sans condition de cette émission phare”, précise le communiqué publié par RSF.

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Pour rappel, plusieurs journalistes algériens dénoncent des “pressions” et des mesures qui vont à l’encontre de « la liberté de la presse ». Certains journalistes à l’instar de Naima Loualiche, Hicham Bougouffa ou encore Kada Benamar; ont exprimé leur désaccord publiquement sur les réseaux sociaux, l’un des derniers bastions de la liberté d’expression en Algérie.

Fatima Charef (Facebook)
Fatima Charef (Facebook)
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