Voyage – Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a récemment évoqué la sempiternelle fermeture des frontières terrestres entre l’Algérie et la Tunisie. On vous dévoile plus de détails sur cette nouvelle sortie médiatique du chef de l’État dans la suite de notre article du vendredi 17 décembre 2021.
Au cours de mars 2020, le mois où le virus à couronne était apparu en Afrique du Nord, le gouvernement algérien avait, sans délai, suspendu ses lignes aériennes, maritimes et terrestres. Cela dans le cadre de la lutte contre la prolifération d’une pandémie sans précédent. Progressivement, le président Tebboune avait exigé une réouverture des frontières, à l’exception de celle entre l’Algérie et la Tunisie.
Avant l’éclosion du SARS-CoV-2 et de ses variants, la petite perle du Maghreb était la destination privilégiée des citoyens algériens. Ils s’y rendaient en foule durant la période hivernale et celle estivale à la faveur de la frontière terrestre. Celle séparant les deux pays. Mais depuis plus d’un an, celle-ci se retrouve verrouillée du fait de la crise sanitaire. La Tunisie et l’Algérie sont en effet desservies uniquement par voie aérienne.
Des vols s’effectuent depuis quelque temps, à raison de trois dessertes par semaine, assurées par Air Algérie et Tunisair. Une conjoncture qui ne risque pas de changer. Ou du moins pas dans l’immédiat ! C’est ce qu’a tenu à faire savoir le président algérien Abdelmadjid Tebboune. Ce dernier s’est exprimé en marge de sa visite en Tunisie. Celle qu’il a entamée mercredi, à l’invitation de son homologue tunisien, Kaïs Saïed.
Algérie – Tunisie : Abdelmadjid Tebboune conditionne la réouverture des frontières terrestres !
Après avoir présidé la cérémonie de signature de vingt-sept accords, le chef de l’État a rencontré, ce jeudi, des représentants de la communauté algérienne établie sur le territoire tunisien. Au cours de cette rencontre, dont a souhaité faire part le président Abdelmadjid Tebboune, la question liée au sort des frontières terrestres reliant l’Algérie à la Tunisie a été soulevée.
Abdelmadjid Tebboune a, dans un premier temps, rappelé que la décision de suspendre les postes frontaliers Bouchebka – Tébessa, n’était ni politique ni sécuritaire. « Il s’agit simplement d’une mesure de vigilance sanitaire ». C’est ce qu’a précisé le président de la République. Il a souligné, dans le même volet, la solidité des relations entre les deux nations voisines.
Si les voyages par voie terrestre étaient encore envisageables il y a peu, le même locuteur a révélé ne pas prévoir un tel cas de figure, à l’heure actuelle. La raison en est attribuée à la récente découverte de la souche Omicron, qui visiblement change toute la donne. Avec un taux de vaccination faible, le gouvernement algérien préfère donc encore temporiser quant au déverrouillage de ses frontières terrestres.
« Plus la vaccination avancera, plus on augmentera le nombre de vols avec la Tunisie. On procédera notamment à la réouverture de la frontière algéro-tunisienne ». C’est ce qu’a souligné en outre le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune.
Il a conclu son allocution en évoquant l’éventualité d’instaurer un pass sanitaire pour pouvoir profiter à nouveau des voyages entre l’Algérie et la Tunisie. « La vaccination facilitera la libre circulation pendant la pandémie du coronavirus ». Il s’agit là encore de ce qu’a déclaré le président de la République algérienne.