Algérie – Le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche (MADR) s’est exprimé, hier, au sujet de la hausse des prix de la pomme de terre qu’enregistre, actuellement, le marché national. Nous relayons pour vous toutes ses déclarations dans les lignes qui suivent.
Sous l’effet de la conjoncture économique déplaisante renforcée par la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus, les ménages peinent à boucler leurs fins de mois. Les prix des denrées alimentaires, tels que la pomme de terre, explosent en Algérie au moment où le gouvernement a décidé d’abandonner le principe des produits de première nécessité subventionnés.
Le début de l’année 2022 s’annonce relativement plus difficile que ce qui était attendu ! Après l’huile de table, le lait, ou encore le pain, un autre élément essentiel et fondamental de la paix sociale est au cœur des préoccupations. Il s’agit de la pomme de terre. Alors que le coût de ce pilier de la nutrition algérienne ne cesse de grimper, la grogne monte du côté des citoyens. Son prix a dépassé, ces dernières semaines, les cent (100) dinars le kilogramme.
Il a même atteint les cent-quarante (140) DA au niveau de certaines wilayas. Un tarif exorbitant aux yeux des consommateurs dont le salaire national minimum garanti (SNMG) ne s’élève qu’à vingt-mille (20.000) dinars mensuel. L’envolée de la pomme de terre s’explique en grande partie par la dépréciation de la monnaie algérienne face aux grandes devises, notamment le dollar américain et l’euro.
Augmentation du prix de la pomme de terre en Algérie : le ministre M. Abdelhafid Henni rassure !
Le premier responsable du ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche (MADR) a tenu à rassurer l’ensemble des citoyens algériens quant à la hausse des prix de la pomme de terre. Il s’est alors manifesté via un communiqué, repris par l’agence APS. Nous relayons pour vous son contenu jusque dans les moindres détails dans notre édition du dimanche 13 février 2022.
Le membre du gouvernement a ainsi indiqué que cette crise était simplement amplifiée par la spéculation sur les différents marchés locaux. Il a en outre fait savoir que son département ainsi que le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations (MCPE) envisageaient de prendre plusieurs mesures exceptionnelles. Ces dernières, a-t-il expliqué, visent à freiner la flambée des produits alimentaires de base.
Par ailleurs, le ministre du MADR a fait état de « grandes quantités de pommes de terre enregistrées dans la wilaya d’El Oued sur une superficie de 14.000 hectares ». Elle correspond, selon ses dires, à une production de plus de 40.000 tonnes. « Ce qui permettra d’approvisionner le marché en quantité largement suffisante pour couvrir les besoins », a-t-il conclu.