Algérie – Les sessions 2020 du BEM et du BAC en Algérie sont prévus pour septembre. Ces examens subissent les retombées d’une période sortant de l’ordinaire. Leur caractère exceptionnel cette année représente un véritable « casse-tête ».
Les établissements algériens de l’enseignement (moyen et secondaire); donneront des cours de révision collective ou par groupes. C’est programmé pour la mi-août et les bénéficiaires en sont les candidats aux examens du BEM et du BAC en Algérie. Des instructions sont en outre données pour fournir un climat et un espace appropriés au bon déroulement des examens.
Ainsi, les moyens de prévention seront garantis. On évoque dans ce sens les masques de protection et les gants. Les désinfectants et le matériel de stérilisation. Le nombre maximum des candidats est limité à 10 candidats par salle. Les gestes barrières obligeront les examinés à s’asseoir aux tables, en respectant la distanciation physique.
Le ministre du secteur, Mohamed Ouadjaout, animera par ailleurs une téléconférence nationale. La réunion englobera ses directeurs exécutifs, ainsi que le secrétaire général du département ministériel. Les discussions tourneront autour des dispositions récentes et se rapportent au déroulement des examens du BEM et BAC 2020 en Algérie.
BEM 2020 en Algérie : Le ministère passe en revue les propositions de ses partenaires sociaux
Le ministère de l’Éducation réexamine toutes les propositions soumises par ses partenaires sociaux; a rapporté ce 9 juin le quotidien algérien Echorouk. Celles-ci concernent l’examen du Brevet d’Enseignement Moyen « BEM ». Des voix se sont élevées en faveur de sa suppression. Elles appellent à le maintenir uniquement pour les candidats libres. Mais aussi pour les élèves n’ayant pas atteint le la moyenne d’admission de 9/20. Ce sera en guise de rattrapage. Une sorte de seconde chance.
Le journal arabophone cite des sources indiquant que le ministère de tutelle; avait reçu le feu vert pour rouvrir le dossier. Des syndicats indépendants de l’éducation; des associations des parents d’élèves et même des organisations de la société civile, appellent à la nécessité d’annuler l’examen en question. Avec comme déjà évoqué un maintien pour les deux catégories ci-dessus mentionnées.
Les points d’ombre soulevés par les syndicats
Le seuil des cours « El Âataba » pris en compte dans les examens reste un mystère; selon le président du Conseil national des lycées d’Algérie (CLA). « On ne sait toujours pas si on va fixer le seuil des cours des deux trimestres », a-t-il confié au journal algérien Le Quotidien d’Oran, dans son numéro d’aujourd’hui 10 juin. Ou bien les enseignants seront-ils autorisés à rattraper; les « retards dans le programme durant les 15 jours de la reprise des cours » ? Le syndicaliste, Zoubir Rouina, n’en sait pas pour l’instant.
Comme Sadek Dziri, président du bureau national de l’Unpe; Rouina appelle le département d’Ouadjaout à répliquer de manière claire; « aux appels à l’annulation du BEM ». Il réclame également la définition exacte; du « seuil des cours qui seront retenus dans les examens ». La « date de la reprise des cours » doit aussi être arrêtée.