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mercredi, 24 avril 2024
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BEM 2020 en Algérie : Les appels à l’annulation de l’examen se multiplient

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Algérie – Plusieurs organismes, dont le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) et l’Organisation nationale des parents d’élèves (ONPE) ont appelé le président de la République à l’annulation de l’examen du BEM 2020.

La dernière décision du Conseil des ministres conclue le 10 mai dernier concernant l’éducation nationale; et en particulier le report de l’examen du BEM à la deuxième semaine du mois de septembre prochain, est devenue un motif de préoccupation auprès de toute la famille éducative; suscitant l’inquiétude des parents d’élèves, des candidats ainsi que celles des partenaires sociaux du secteur.

De son côté l’ONPE, a adressé une lettre au président de la République, Abdelmadjid Tebboune; lui demandant d’intervenir et de trancher cette décision, afin d’annuler l’examen du BEM ajourné à la deuxième quinzaine de septembre 2020; tout en permettant aux élèves de passer au palier du secondaire; et ce en calculant la moyenne des premiers et deuxièmes trimestres.

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Une proposition également soutenue par le SNTE, selon une déclaration d’Abdelkrim Boudjenah, SG du SNTE; cité par le quotidien algérien El Bilad; qui a affirmé que son syndicat a rédigé une lettre au chef de l’État.

« Nous craignons que de reporter l’examen jusqu’à la deuxième semaine de septembre ne soit une décision qui ne prend pas en compte les conséquences sur l’état psychologique; pédagogique et technique de l’élève. Nous suggérons que l’examen du BEM soit annulé et que la moyenne des deux premiers trimestres soit calculée avec une diminution à 09 pour aider les élèves à passer au niveau supérieur »; lit-on dans la lettre du SNTE 

Les parents d’élèves fustigent le maintien du BEM

Dans un communiqué mentionné par la même source, le président de l’Organisation nationale des parents d’élèves, Ali Benzina, a considéré que cette décision est une improvisation qui ne sert pas l’élève. Il a expliqué que les élèves qui vont “subir” l’examen du BEM ne pourront pas conserver les connaissances et les acquis engrangés pendant plus de six mois; quelle que soit la préparation individuelle ou les cours de soutien

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Pour sa part, le SG du Satef, Boualem Amoura a estimé que le gouvernement avait commis une erreur purement technique; considérant que la décision de maintenir l’examen du BEM et de le reprogrammer en septembre prochain, aura de graves répercussions sur le taux de réussite; qui devrait être très faible. Selon ces syndicalistes les résultats seraient désastreux.

40% de différence entre le taux de passage annuel et la moyenne du BEM

Alors que la décision du maintien de l’examen du BEM 2020 en le reportant au mois de septembre prochain, n’est pas du goût de tout le monde; le gouvernement a fait savoir que ce choix a été décidé en concertation avec les responsables des conseils d’orientation et d’acceptation au secondaire; révélant que la différence entre la moyenne annuelle et celle de l’examen est estimée à 40%.

Cette situation a suscité des interrogations au niveau du ministère de l’Éducation nationale. En effet, selon des sources citées par le quotidien algérien Echourouk; ladite décision du gouvernement n’est pas venue en vain. Celle-ci a été fondée sur des éléments précis, prouvés par les rapports des conseillers d’orientation et d’acceptation au secondaire.

Le “gonflage” des notes pointé du doigt

Ces derniers ont même affirmé que cette marge de différence est due au “gonflage” de notes pratiqué par certains établissements scolaires; afin d’augmenter le taux de réussite au brevet d’enseignement moyen.

Néanmoins, l’avantage de ce choix, est qu’il est possible de filtrer et de trier les élèves ayant les capacités de poursuivre au secondaire; car beaucoup connaissant une baisse notable dans leurs moyennes au lycée.

De plus, le Conseil des ministres a stipulé que cette décision permet également de diminuer le nombre d’élèves dans les classes de 1ère AS, où leur nombre a atteint les 45 par classes ces dernières années; rendant l’assimilation des cours difficiles au milieu d’un nombre d’élèves aussi important.

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