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vendredi, 26 avril 2024
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Algérie : L’impact de la planche à billets sur la valeur du dinar

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Algérie – L’économiste Alexandre Kateb s’est exprimé sur la politique de la planche à billets que la banque d’Algérie a mené depuis 2017 et explique son impact sur les réserves de change de l’Algérie, ainsi que sur la valeur du dinar.

En effet, Alexandre Kateb, économiste et maître conférencier à Sciences Pô Paris, est revenu lors d’une interview accordée au quotidien national Liberté ce 24 janvier sur plusieurs sujets d’actualité, notamment l’impact de la politique de la planche à billets sur les réserves de change de l’Algérie ainsi que sur la valeur du dinar face aux devises étrangères, à l’instar de la monnaie unique européenne, l’euro, et le dollar américain. 

Toutefois, pour ce qui est de la politique de la planche à billets, l’économiste rappelle qu’à partir de septembre 2017, l’État algérien a commencé à utiliser cette pratique. D’une façon indirecte, cela a permis aux banques d’avoir plus de liquidité.

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Ceci dit, cette politique a joué un rôle majeur dans l’épuisement des réserves de change, mais aussi dans la chute de la valeur du dinar. Ce qui signifie, selon le même spécialiste, que le pays a atteint ses limites dans ce type de pratiques.

La baisse des réserves de change inquiète l’économiste 

Quant à l’utilisation des réserves de change, Kateb estime que dans un pays qui n’est pas producteur comme l’Algérie, et que sa seule ressource réside dans le pétrole et le gaz, cette baisse des réserves de change s’avère inquiétante.

Il a ainsi appuyé qu’il fallait revoir tout le modèle économique. Ceci, contrairement à d’autres pays, comme la Chine, qui produit tout, et qui serait tout à fait capable de recycler ses réserves en projets rentables.

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« Un pays comme la Chine, qui est l’usine du monde, peut se permettre de recycler ses réserves de changes en autoroutes désertes, et en lignes de train à grande vitesse qui fonctionnent à perte.

Mais contrairement à la Chine qui produit tout, l’Algérie ne produit rien. Elle ne produit rien, dit-il donc, à l’exception du pétrole et du gaz qu’elle extrait du sol. Et pour lesquels la demande mondiale est en phase de s’épuiser. Il faut revoir tout le modèle économique », explique l’économiste.

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