L’ANIE se prépare à organiser des débats télévisés entre les candidats aux présidentielles du 12 décembre prochain. Une première en Algérie.
En effet, le vice-président de l’Autorité électorale nationale indépendante (ANIE) Abdelhafid Milat a annoncé lors de son passage à la radio nationale que son entité était en contact avec l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) en vue de se préparer à l’organisation de débats télévisés entre les candidats aux présidentielles. « Ce sera des débats sans précédent et meilleurs que ceux organisés par d’autres pays »; a-t-il déclaré.
En outre, Milat souligne qu’une charte de déontologie de la « bonne pratique » et la « moralisation électorale » sera signée par les candidats mais aussi par les médias algériens. Cette dernière est censé garantir l’équité dans la couverture médiatique entre chaque candidat à l’élection présidentielle.
L’Algérie sur les traces de la Tunisie ?
La comparaison faite par le vice-président de l’ANIE n’est pas anodine. Ainsi, l’Algérie tente de suivre tant bien que mal; le modèle tunisien notamment avec le débat organisé au second tour de la présidentielle tunisienne qui a opposé Kais Saied à Nabil Karoui. Une vraie leçon de démocratie; et une première dans les pays de la région moyen-orientale et nord africaine (MENA).
Sauf qu’en Algérie, le climat tendu que connait le pays actuellement; et le refus populaire des élections contestées du 12 décembre prochain; risque de perturber sérieusement la campagne électorale à venir.