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dimanche, 14 avril 2024
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Makri répond à Gaid Salah : “Nous la voulons civile et non militaire”

Publié le

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Algérie – Abderrazak Makri a répondu au dernier discours du chef d’Etat-major qui a dénoncé le slogan “Etat civil, non militaire” scandé par les manifestants.

Dans un tweet publié sur Twitter, le leader du Mouvement de la société pour la paix (MSP); Abderrazak Makri a réagi aux accusations d’Ahmed Gaid Salah. En effet, selon le chef d’Etat-major, les manifestations qui scandent « Etat civil, non militaire » vise à « détruire les fondements de l’Etat algérien ». Des slogans repris par “la bande et ses relais” a-t-il accusé lors de son dernier discours du jeudi 7 novembre.

Ainsi, deux jours après le discours de Gaid Salah, Makri a répliqué : « Certaines personnes veulent qu’on arrête de revendiquer un État civil simplement parce que, selon eux, un courant différent scande cette même revendication. […] Oui, nous voulons un État civil, nous ne voulons pas d’un État militaire, que ce soit de manière directe ou indirecte »; a-t-il déclaré dans son tweet.

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Makri “prêche pour sa paroisse”

Même si’il y a des vérités dans les propos de Makri, l’homme politique de mouvance islamiste a cependant tenté de mettre en avant son parti (MSP); en faisant de la récupération politique sur le dos du Hirak qui occupe toujours les rues et qui ne s’est pas essoufflé depuis 38 semaines.

En effet, Makri affirme dans son tweet que “le document fondateur du mouvement de la société pour la paix (MSP)” fondé le par le défunt Mahfoud Nahnah en 1990, appelait déjà à cette époque “à la fondation d’un Etat civil à travers l’action politique. Nous le sommes restés fidèles à ce principe jusqu’à présent.” déclare Makri dans son tweet.

Pour rappel, le MSP se réclame de la mouvance des Frères musulmans et incarne une opposition “modérée” face au régime algérien. Notons également que Makri a été au cœur de polémiques récemment, notamment avec son dérapage « raciste » sur la Kabylie ou encore ses “réunions” avec Said Boutelfika, frère et ex-conseiller du président déchu.

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