Algérie – Les prix de la pomme de terre, un produit de base pour les ménages algériens, ont enregistré dernièrement une hausse vertigineuse. Voici les paramètres de cette augmentation, ce jeudi 28 octobre 2021.
Les prix de la pomme de terre volent haut en Algérie. Pour un kilo de ce tubercule, il faut débourser entre 90 dinars et 100 dinars le kilo. Pire encore, il aurait même atteint les 120 dinars dans certains marchés algériens. Cela alors qu’on est en pleine saison de production. Dans ce numéro du 28 octobre, nous allons revenir sur les paramètres de cette flambée cyclique.
En effet, la pomme de terre se vend à des prix exorbitants dans les marchés. Le tarif de ce produit de première nécessité a dépassé toutes les espérances. Plusieurs facteurs sont derrière la cherté de ce légume. On cite notamment, la baisse continue de la valeur de la monnaie nationale face aux devises étrangères. L’inéluctable chute du dinar a conduit automatiquement à une inflation et donc une hausse des prix sans précédent.
Il s’agit de toute manière de ce que rapporte le média généraliste TSA Algérie. En outre, la hausse des coûts de transports et des engrais a participé aussi à la hausse des tarifs de la pomme de terre. En effet, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural avait annoncé l’augmentation des prix de référence des engrais, le portant à 8.000 DA le quintal contre 3.700 DA le quintal auparavant.
Les raisons de la hausse des prix de la pomme de terre : plus de détails
Un autre élément déterminant a provoqué cette crise. Il s’agit de la baisse des importations de la semence de pomme de terre. Afin de réduire la facture des importations, les autorités algériennes ont misé sur la semence locale. Toutefois, cette dernière n’a pas donné les rendements attendus. Il est question de ce que mentionne la même source médiatique.
Effectivement, un kilo de semence locale ne donne que cinq (05) kg de pomme de terre. Cela contre dix (10) kg pour celle importée. C’est ce qu’a confirmé un connaisseur au média susvisé. À tout cela s’ajoutent les conditions climatiques et une éventuelle mauvaise récolte. Néanmoins, les tous les paramètres indiqués plus hauts ne sauraient justifier l’augmentation jugée unanimement exagérée.