Pétrole – En ce vendredi 02 octobre 2020, les cours du pétrole sont nettement repartis à la baisse, un plongeon accéléré par l’annonce de Donald Trump d’avoir été testé positif au Coronavirus.
Le déséquilibre que connaît le marché de l’or noir risque de durer encore. En effet, ceci car l’équation entre l’offre et la demande mondiale du brut est toujours défavorable à une remontée des prix. De plus, le Tweet publié dans la nuit du 1er au 2 octobre par Donald Trump dans lequel il a indiqué qu’il avait été infecté par le Coronavirus a fait plonger les cours du pétrole.
Cette annonce à un mois de l’élection présidentielle américaine n’apporte rien de bon ni pour l’économie mondiale ni pour celle de l’Algérie. Cela va sans dire que la double crise éco-sanitaire engendrée par la pandémie du Covid-19 provoquant sur son passage une crise économique mondiale, sans précédent; et qui rappelons-le, dure depuis le début de l’année 2020, est loin d’être terminée.
Il convient d’indiquer que vers 09H40 GMT (11H40 HEC), à New York le baril américain de WTI pour livraison en novembre est passé à 37.10 dollars; soit une baisse de 4.18%. Pour ce qui du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, il valait à la même heure 39.34 dollars à Londres; en chute de 3.88% par rapport à la clôture de la veille.
Par conséquent, le marché de l’or noir évolue dans de sombres perspectives en raison du surplus de l’offre. Selon les observateurs ce marché excédentaire accompagné d’une faible demande; contribueraient à maintenir les cours au-dessous des 40 dollars le baril pour un moment.
L’incertitude que connait le marché de l’or noir est inquiétante pour l’économie nationale
En effet, selon le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, « l’Algérie aurait besoin d’un baril de pétrole d’au moins 60 dollars; sur une durée de deux (02) ans, afin d’équilibrer son budget ». Alors que l’actuelle crise qui frappe le marché n’arrange pas les choses. Selon lui « atteindre un prix de baril pareil conjugué à tous les efforts qui sont faits; notamment en agriculture, en investissement et en énergie sauvera le pays ».
Par ailleurs, lors de son intervention dans l’émission LSA Direct du journal Le Soir d’Algérie, conclue en fin août dernier; le membre du Gouvernement avait estimé que « si l’on se maintient dans la situation actuelle; on pourrait terminer l’année avec une moyenne du baril nettement supérieure; peut-être à 42 dollars ou 43 dollars » avait-il avancé.
