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vendredi, 26 avril 2024
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Marine Le Pen et Pécresse contestent la date de la fin guerre d’Algérie

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France / Algérie – Marine Le Pen et Valérie Pécresse, candidates à la présidentielle française 2022, ont réitéré leur opposition à la date du 19 mars 1962, marquant le cessez-le-feu et la fin d’une ère coloniale sur le territoire algérien. Les lignes qui suivent vous exposent les raisons de leur contestation. 

Depuis son adoption, en 2012, par le Sénat, la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre déclenchée par la France sur le sol algérien fait des remous. Cette date continue, encore aujourd’hui, de déchainer les passions. Marine Le Pen et Pécresse s’y opposent, estimant que « des harkis avaient été sauvagement assassinés ou exécutés en Algérie ». 

Les deux susdites prétendantes à la succession d’Emmanuel Macron contestent en effet, avec insistance, la référence aux accords d’Évian. Ceux signés le 18 mars 1962 et qui aboutirent alors à la mise en œuvre du cessez-le-feu le lendemain. Et ce, pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie (1954 – 1962). 

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Un désaccord que ces dernières expliquent par les raisons liées « aux violences et massacres des harkis après l’indépendance algérienne (1962 – 1965) ». « Nous contestons depuis longtemps cette date choisie. Parce que cette date; qui a été imposée comme la fin de la guerre d’Algérie, n’a pas été la fin de la guerre d’Algérie. Car il y a eu des dizaines de milliers de harkis qui ont été sauvagement assassinés ». 

Il s’agit là de la manière dont s’est insurgée la patronne du Rassemblement nationale (RN). Marine Le Pen s’est manifestée, d’un ton sec et monosyllabique, sur les ondes de France Inter, ce vendredi 18 mars 2022. De l’avis de la même locutrice « Le gouvernement algérien de l’époque a particulièrement maltraité de nombreux harkis ». 

« On doit avoir à leur égard une très vive reconnaissance. Ce sont des gens qui ont choisi la France. Ils sont français, pas seulement par leur identité. Mais par le sang versé ! ». C’est ce qu’a en outre déclaré Marine Le Pen. 

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60e anniversaire des accords d’Évian : une commémoration qui fait polémique en France !

Le président Emmanuel Macron, commémorera, ce samedi à l’Élysée, le 60e anniversaire de la fin de la guerre entre l’armée française et les indépendantistes algériens. Une cérémonie qui ne sera clairement pas du goût de tout le monde. Pieds noirs et harkis y voient effectivement « une mésestime de nombreux harkis, abandonnés par l’État Français ». 

« S’il s’agit de réconcilier les mémoires en se flagellant devant l’Algérie qui ne cesse de réclamer des actes de repentance, moi en ce qui me concerne ce sera non », a en sus-souligné la candidate d’extrême droite, avant d’exprimer une condition. « Sauf si l’Algérie demande elle-même pardon aux harkis sur la manière dont elle s’est comportée à leur égard ». C’est ce qu’a préconisé Marine Le Pen, en définitive. 

De son côté, Valérie Pécresse s’est engagée à trouver « une autre date » que le 19 mars pour célébrer la fin des 132 ans de colonisation française en Algérie. « À l’évidence, le 19 mars ne marque pas la fin du conflit algérien. 80% des victimes civiles sont tombées après les accords d’Évian ». Il est ici question de ce qu’a affirmé la candidate du parti politique LR (Les Républicains) à la plus haute fonction de l’État Français. 

Elle a ainsi promis d’engager une forme de réconciliation mémorielle sur le sujet, si elle est élue présidente. « La France ne doit pas être la seule à regarder lucidement son passé sans que l’Algérie fasse de même. Il faut être deux pour faire la paix des mémoires », a-t-elle par ailleurs averti. 

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