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vendredi, 26 avril 2024
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Impôts en Algérie : Les entrepreneurs demandent une amnistie fiscale

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Algérie – Le flou continue de planer sur le monde des affaires au fil de la progression inquiétante de la situation sanitaire dans le pays. Face à ce constat, l’AGEA a appelé les autorités à amnistier les entreprises des impôts pour l’année 2020.

L’incertitude qui plane sur le tissu économique national et le monde des entreprises inquiète plus d’un. Mouloud Kheloufi, président de l’association générale des entrepreneurs Algériens (AGEA), conscient de l’impact de la pandémie du Coronavirus sur l’activité des entreprises privées, a expliqué, lors d’un entretien accordé au média électronique TSA, comment ces dernières peuvent faire face à cette crise avec une contribution de l’État.

Les entreprises sont en crise et des milliers d’employés risquent de se retrouver au chômage, tandis que de nombreuses PME mettront certainement la clé sous la porte à cause de la conjoncture inédite que traverse le pays. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a promis dans ce sens, de prendre en charge les contraintes rencontrées par ces sociétés, a rappelé le responsable avant d’ajouter que son organisation, partenaire du gouvernement, a demandé « une amnistie fiscale pour 2019-2020 ».

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Au sujet ce ladite amnistie fiscale et parafiscale, Kheloufi considère que cette décharge fiscale permettra aux entreprises privées de garder leur trésorerie et de continuer à payer leurs employés durant au moins le prochain trimestre. Selon lui c’est l’unique aide que le gouvernement peut apporter aux entreprises privées puisque il n’y a pas de subventions étatiques envers les entreprises privées contrairement à celles du public. 

Quid du secteur du BTPH ?

Il faut savoir que jusqu’à présent, aucun facteur ne laisse prétendre combien de temps cette pandémie va durer. Cependant, le secteur le plus impacté, c’est le BTPH, et cela pas qu’en Algérie, a précisé le président de l’AGEA. Il a cité la France, l’Italie, l’Espagne, et d’autres encore, déclarant que « le BTPH est à l’arrêt dans le monde entier ». Par conséquent, les fabricants des matériaux de construction sont contraints de réduire leur production, a fait remarquer Mouloud Kheloufi.

Évidemment, le secteur du BTPH est la colonne vertébrale de l’économie nationale et de plusieurs pays, même les plus grandes puissances mondiales, a avancé l’intervenant. Malheureusement, 70% des entreprises étaient déjà à l’arrêt depuis 2019, alors qu’actuellement c’est 100% des entreprises de construction qui sont à l’arrêt, a regretté Kheloufi.

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À l’heure actuelle, l’urgence est d’être solidaires et disciplinés. Selon le président de l’AGEA, le manque d’organisation pour un pays émergent tel que l’Algérie, peut causer beaucoup de tort à un grand nombre de citoyens. Au bout du compte, il a estimé qu’il était impératif de prioriser la sauvegarde des vies humaines, en assurant les salaires des travailleurs, pensionnaires et autres bénéficiaires des ressources étatiques, garantissant la disponibilité des produits alimentaires et respectant véritablement le confinement. Certes, il est possible de penser à l’après pandémie, en ce moment, mais cela peut attendre, a-t-il conclu.

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