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vendredi, 26 avril 2024
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France : l’Algérie aurait refusé le retour volontaire de 250 sans-papiers

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Voyage – Plus de 250 ressortissants sans papiers résidant en France et qui souhaitent regagner l’Algérie par une procédure de retour volontaire seraient empêchés d’y parvenir par les autorités algériennes. Apprenez plus à ce sujet, ce 14 juillet 2021. 

Ils sont plusieurs Algériens, qui ont en moyenne 36 ans et qui vivent dans l’Hexagone sans titre de séjour, à vouloir coûte que coûte revoir leurs familles, particulièrement en ces temps de pandémie. Environ 250 sans-papiers se trouvant en France verraient leur procédure de retour volontaire en Algérie freinée par les pouvoirs publics algériens. C’est en effet ce qu’ont indiqué, hier, les autorités françaises de l’immigration. 

« L’Algérie invoque des motifs sanitaires pour les empêcher de rentrer chez eux ». C’est en outre ce qu’ont souligné des membres de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Ils se sont exprimés auprès de l’AFP. Selon leurs déclarations, 252 Algériens vivant clandestinement en France se sont rapprochés d’eux ces dernières semaines. Tous souhaitent bénéficier de l’aide au retour volontaire. 

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Celle qui permet à tout sans-papier de retrouver son pays d’origine, en s’engageant à ne plus revenir en France. C’est une mesure par laquelle l’État français propose à ses résidents clandestins de rentrer chez eux en contrepartie d’une aide financière. Soit un pécule de 650 euros par personne pour les Algériens et un billet d’avion réservé par la France. En plus d’une réinsertion dans le pays de départ. 

Une procédure d’aide à sens unique 

La France se porte donc volontaire pour financer le retour de ces centaines de citoyens algériens résidant illégalement sur son sol afin de les aider à reprendre pied et le convaincre de partir. Mais la procédure met du temps à se concrétiser. La cause en serait que le gouvernement algérien aurait rejeté, pour le moment, tout dialogue compte tenu de la situation sanitaire actuelle. 

« Le problème, c’est que l’Algérie refuse de nous les reprendre. C’est le seul pays avec lequel on a ce problème ». Il s’agit là d’une déclaration qu’a faite le patron de l’office qui gère le dispositif d’« aide au retour volontaire ». Didier Leschi a confié par ailleurs que les sans-papiers qui tentent de retrouver leur terre natale ne sollicitent aucunement l’aide financière à la réinsertion.

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Pourtant, celle-ci peut s’élever à plusieurs milliers d’euros. Le même responsable estime que “le blocage et la méfiance dont font preuve les responsables algériens plongent ses ressortissants dans l’incompréhension“. Puis, il ajoute : « Ils pensent que c’est nous qui essayons de les bloquer.

Nous n’arrivons pas à avoir d’interlocuteurs pour ces retours volontaires ». C’est ce qu’a précisé en somme le responsable de l’Office français de l’immigration et de l’intégration

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