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vendredi, 26 avril 2024
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Devise en Algérie : Dévaluer le dinar pour maintenir les réserves de change

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Algérie – L’expert financier Souhil Meddah a été interrogé par un site d’information économique. Cela a porté sur l’utilité d’une éventuelle dévaluation du dinar pour limiter le recours aux réserves de change (fonds en devise) en Algérie. Voici l’avis détaillé du spécialiste sur la question.

Le gouvernement fuit la dévaluation du dinar, dans l’objectif d’empêcher les prix des importations d’augmenter et le site spécialisé, Algérie Eco, s’interroge sur la pertinence d’une pareille démarche qui ne borne pas le puisement dans les réserves nationales de change, qui minimise nos ressources en devise. Le tout dans un contexte qui complexifie l’attirance de montants en monnaies fortes. Souhil Meddah, expert en finances, indique, dans ce sens, qu’on ne peut plus soutenir, de la sorte, le taux de change de la monnaie nationale.

Ce soutien se compliquera donc « à moyen et long termes ». La politique monétaire de la Banque d’Algérie (BA) joue un rôle d’amortisseurs des chocs économiques. Cette politique ne tiendrait plus la route. C’est ainsi que l’ajustement du dinar interviendra irrémédiablement. Il contribuera même à préserver les réserves algériennes de change (fonds en devise). C’est ce que laisse comprendre le même orateur qui s’est exprimé là-dessus.

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Ajustement du dinar : Mécanisme et finalité, d’après Souhil Meddah

La valeur de la monnaie algérienne devrait être ajustée. Ce qui est censé se produire dans le cadre de la « politique monétaire ». Cela pour instaurer une direction qui ne répond qu’au « indicateurs réels » des « équilibres monétaires » de ladite politique. C’est par rapport aux « engagements extérieurs » de celle-ci. Et à la « gestion de sa masse intérieure, en flux et en affectation ». C’est en effet ce que fait valoir l’interlocuteur d’AE, dans l’entretien paru hier 22 novembre. L’entrevue s’est intéressée au dinar. Celui-ci, notons-le, est déjà en dégringolade.

Le but de tout ce qu’on vient d’évoquer plus haut est vital, selon la même source. Il consiste à rendre possible le « bon fonctionnement d’une politique économique globale ». Un tel fonctionnement de qualité s’appuie « sur la synergie de tous ses facteurs ». Que ces derniers soient d’ailleurs « macro ou micro-économiques ». Cet ajustement servira aussi « certains autres instruments de la politique budgétaire ». À l’exemple, explique Souhil Meddah, des « fiscalités pétrolière et ordinaire ». 

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