Algérie – D’après un spécialiste en pneumo-phtisiologie, les concentrateurs d’oxygène utilisés pour les contaminés par la Covid-19 en Algérie, peuvent provoquer un problème de santé. Explications, ce 7 août 2021.
Lors de son passage sur les ondes de la Radio algérienne, le professeur Abdelhak Moumeni, chef du service de pneumo-phtisiologue du CHU Saâdna-Abdennour de Sétif s’est exprimé. Il met l’accent sur les risques des concentrateurs d’oxygène utilisés massivement dernièrement par les atteints de la Covid-19 en Algérie. Ils peuvent entraîner des problèmes de santé. Ennahar a repéré l’information, ce samedi.
En effet, le spécialiste a affirmé lors de cette entrevue que l’utilisation excessive des générateurs d’oxygène pouvait être dangereuse. Elle peut entraîner quelques soucis de santé. En fait, d’après l’expert, cela pourrait provoquer une déshydratation au niveau des poumons. Ce qui donnerait certaines complications dangereuses, voire mortelles.
Par ailleurs, il indique que le coronavirus est un virus dangereux. Il peut aller d’un état de santé stable et vite basculer brutalement en se dégradant et devenir critique. L’intervenant explique d’ailleurs que l’Aïd El Adha était impliqué pour beaucoup dans cette ascension de cas. Puisque les gestes barrières n’y ont pas été respectés.
Les raisons de l’insuffisance d’oxygène médical selon le professeur
Tout ça a accentué l’insuffisance cruelle que connaissent les structures de santé dans le pays. Notamment, en matière d’oxygène médical. Il est très demandé par les personnes souffrant d’insuffisance respiratoire. Le professeur ajoute que cette crise d’oxygène est également causée par l’utilisation excessive de concentrateurs d’oxygène. Ils le sont par des patients sans avis médical.
En outre, selon lui, les symptômes de la Covid-19 sont similaires aux symptômes de la tuberculose. Celle-ci on a, néanmoins, surmonté cette dernière grâce à la vaccination. Dans ce sens, Moumeni recommande les vaccins disponibles contre le coronavirus, quels que soient leur type. Ils sont tous efficaces pour limiter les complications.
Il a ensuite poursuivi son discours, en rappelant qu’il y a quelques mois de cela, le nombre de cas se réduisait à quelques infections par jour. Notamment, dans les services de maladies pulmonaires. Alors qu’aujourd’hui, on enregistre un bilan important.