Énergie – L’approvisionnement en gaz de l’Espagne en provenance de l’Algérie via le gazoduc Medgaz est momentanément suspendu. Voici les raisons de cette suspension dans les lignes qui suivent
Ainsi, on apprend à travers un communiqué publié par l’agence APS que l’approvisionnement en matière de gaz entre l’Espagne et l’Algérie est provisoirement suspendu. Cela suite à un incident qui s’est produit du côté espagnol, ce dimanche 24 juillet 2022, en fin de matinée, au niveau du gazoduc Medgaz, indique le même communiqué du géant pétro-gazier algérien.
En effet et contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette interruption au niveau de l’approvisionnement du gaz entre l’Algérie et l’Espagne n’a rien à voir avec la crise diplomatique ouverte entre les deux pays. La raison en est attribuée plutôt à un incident qui s’est produit sur le gazoduc Medgaz. Ce qui a provoqué une rupture momentanée de l’exportation du gaz algérien vers le territoire espagnol.
Par ailleurs, le groupe Sonatrach a également précisé que les dommages au pipeline se sont produits du côté espagnol. Tout en indiquant, que les équipes techniques espagnoles sont à pied d’œuvre à l’effet d’effectuer les réparations nécessaires. Ces dernières s’attellent actuellement à rétablir l’approvisionnement de l’Espagne en gaz dans les plus brefs délais.
Sonatrach signe un contrat important avec TotalEnergies
Il est à noter que l’Algérie a récemment annoncé la signature d’un nouveau contrat avec la société TotalEnergies. Cela pour la fourniture de gaz naturel par le gazoduc Medgaz. Soit avec, toutefois, une hausse des prix, profitant de l’envolée record des tarifs au niveau des marchés internationaux.
L’entreprise pétrolière et gazière algérienne, Sonatrach, a donc négocié avec l’entreprise française pour augmenter les prix. Ce qui explique clairement que l’Algérie a décidé d’augmenter les coûts de son gaz pour l’ensemble de ses partenaires et pas seulement Madrid.
Pour rappel, la cérémonie de signature a eu lieu le 19 juillet dernier au siège du groupe Sonatrach. Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab et l’ambassadeur de France en Algérie y avaient ainsi pris part.
