Algérie – Au récent renchérissement du prix du pain, s’ajoute celui du poulet, amputant ainsi le pouvoir d’achat du citoyen. Découvrez davantage à ce sujet, dans notre édition du 08 septembre 2021.
Sous l’effet de la baisse de la monnaie nationale et d’une crise économique exacerbée par la pandémie liée au SARS-CoV-2, des ménages ont des difficultés à joindre les deux bouts. Comme si cela ne suffisait pas, les dépassements abusifs et pratiques commerciales déloyales, liés au prix du poulet, s’insurgent des avis, envahissent de plus en plus les marchés alimentaires en Algérie, s’attirant les foudres d’un grand nombre de consommateurs.
Au grand dam et agacement des foyers algériens, la flambée des tarifs des différents produits de large consommation est de nouveau un sujet d’actualité. Ils sont de plus en plus nombreux à dénoncer une brusque hausse des coûts des denrées alimentaires. Mais ce sont ceux relatifs à la viande blanche, martèlent beaucoup, qui prennent l’allure galopante. Et pour cause : le poulet s’affiche, actuellement, à plus de 400 dinars le kilo.
Il se vend à une somme que nombreux n’hésitent pas à décrire comme étant « exorbitante », soit 450 DA le kilo, dans plusieurs villes. Une conjoncture qui ne profite clairement pas aux bas revenus qui peinent à suivre cette cadence. Ils se voient privés d’une viande censée inonder le marché et être à la portée de tout citoyen, notamment le plus modeste. C’est en effet ce que rapporte Echorouk. L’information est parue dans son édition de mardi.
La valse des prix de la volaille : les commerçants globalement pointés du doigt
Certains consommateurs algériens évoquent des formes de commerce illégales. De l’avis de ces mêmes personnes, il ne s’agit pas d’une mauvaise gestion politique, mais plutôt d’une façon de procéder nuisible bien rodée de la part d’un bon nombre de commerçants, à l’encontre du citoyen algérien. Ils appellent, de ce fait, les pouvoirs publics à adopter des mesures proactives en vue d’éviter toute autre éventuelle hausse des prix.
Cette flambée des prix des produits, notamment de première nécessité, peut être observée à travers un comparatif entre les coûts pratiqués au cours de ces dernières années. Celui qu’a publié, ce lundi, Mustapha Zebdi, président de l’APOCE, sur sa page Facebook. Le rapport en question prend plusieurs exemples de denrées alimentaires de première nécessité. À titre illustratif, un kilo de poulet valait quelques 200 dinars, il y a onze mois.
Il est passé à 350 lors du premier trimestre de l’année courante, frôlant les 500 DA ces derniers jours. Le tarif des légumineuses a, lui aussi, doublé. Il est passé de 160 à 270 dinars algériens le kilogramme. En ce qui concerne les lentilles, celles-ci se vendaient à 100 DA/kg, tandis qu’elles sont, actuellement, exposées au marché à 250. Les légumes, les fruits et le lait en poudre entre autres ont notamment vu leurs prix grimper en flèche.