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jeudi, 28 mars 2024
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Algérie : la stratégie pour baisser le prix du sucre et l’huile de table

Publié le

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Algérie –  Le ministère de l’Agriculture en Algérie a élaboré un plan pour fournir les matières agricoles nécessaires sur le marché national, notamment pour réduire les prix d’huile de table et du sucre. Découvrez en davantage, ce 30 août 2021. 

Effectivement, les prix de l’huile de table, du sucre, et d’autres produits alimentaires en Algérie ont connu une flambée cette année. Ainsi, l’entreprise Cevital avait expliqué que cela était dû à la hausse des prix des matières premières sur le marché mondial. Mais aussi à la chute du dinar algérien. C’est pourquoi, le président de la Chambre nationale d’agriculture, Mohamed Yazid Hambali, a révélé la stratégie du ministère de l’Agriculture. 

Selon Echorouk, ce projet vise à atténuer la forte demande sur les produits agricoles stratégiques au niveau national. Ce qui implique principalement l’huile de table et le sucre. À ce titre, le président indique que des facilités seront accordées immédiatement aux investisseurs. Pour ce faire, on attribuera des terres à l’investissement.

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Dans le détail, cette stratégie consiste en la production de betteraves sucrière. Et de soja dans les wilayas du sud. Cela, dans le but de se défaire d’une grande partie de l’importation d’ici cinq (5) ans. D’autant plus, afin d’éliminer la prédominance de certains produits dans le marché algérien, ajoute-t-on.

Dans sa déclaration au quotidien arabophone, Hambali a expliqué que la priorité dans le domaine des investissements agricoles sera donnée aux investisseurs des matières premières stratégiques. C’est à l’instar de l’huile et du sucre. Pour réduire la facturation d’importation, le gouvernement algérien vise en grande partie la production au niveau du sud de l’Algérie. Car, selon des experts, les conditions et le climat appropriés y sont réunis.

Qu’en est-il de la procédure liée à ces investissements ?

D’après le responsable de la Chambre nationale d’agriculture, un guichet unique a été créé. Et ce, dans les régions du sud pour accorder des licences dans l’immédiat. Ce sera à ceux qui veulent investir. Bien entendu, sans aucune entrave administrative, souligne-t-il. Tout en offrant la possibilité de bénéficier de biens immobiliers à ceux qui viennent investir dans ces zones désertes à travers l’Algérie. C’est ce qu’il précise également. 

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Par conséquent, l’intervenant a noté qu’au cours des prochaines années, le secteur agricole accordera une importance stratégique aux investissements quant à l’huile. Le sucre, le lait et les céréales. Sans oublier, les produits destinés à l’approvisionnement de l’industrie alimentaire. Ce qui garantira une autosuffisance alimentaire à notre pays. Soit 10 milliards de dollars en moins par rapport à l’importation, selon les résolutions du gouvernement.

Problèmes des agriculteurs : Quelle solution pour les terres brûlées et autres ?

Pour ce qui est du dossier d’indemnisation des zones sinistrés suite aux récents incendies enregistrés dans 18 wilayas, Hambali a affirmé que le processus d’inventaire des vestiges des feux de forêts se poursuit. Etant donné que la procédure est très précise et nécessite un processus d’inventaire approfondi, afin de ne négliger ni d’inquiéter aucune partie, a-t-il poursuivi.

C’est pourquoi, le processus d’indemnisation ne s’est pas encore lancée, justifie l’orateur. De ce fait, la Chambre nationale d’agriculture fait confiance aux procédures légales encadrant et réglementant ce processus, a déclaré Hambali. Puis, chaque agriculteur ou propriétaire touché par l’incendie recevra une indemnisation en nature. Telle chose dès la fin de la procédure de recensement, a-t-il expliqué.

On conclut avec les problèmes de l’immobilier agricole auxquels les agriculteurs se sont confrontés dans le passé. Ces derniers ont pris fin, signale le président. Puisque tous les propriétaires fonciers ont bénéficié de contrats de concession. En revanche, la plupart des questions en suspens liées à l’immobilier agricole sont aujourd’hui au niveau de la justice, et non au ministère de l’Agriculture. C’est généralement lié à des problèmes d’héritage, achève-t-il.

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