Le chanteur algérien Djam a exprimé son soutien inconditionnel aux détenus du Hirak et à appelé à leur libération.
A l’occasion de la 16e édition du festival DimaJazz qui se tient actuellement au théâtre régional de Constantine; le chanteur Djam a exprimé sa solidarité et son soutien aux détenus d’opinions algériens.
De son vrai nom Ghouli Ahmed Djamil, l’artiste engagé a profité de l’occasion lors de l’ouverture du festival pour rendre hommage aux manifestants condamnés à 1 année de prison dont 6 mois fermes pour port du drapeau amazigh.
“Les jeunes algériens qui ont brandi le drapeau amazigh ont été condamnés à 1 année de prison. C’est inadmissible. On ne peut pas accepter cela.” a-t-il asséné d’emblée.
“En tant qu’algérien aujourd’hui en 2019; on n’accepte pas que la 3issaba (le gang, ndlr) poursuive les mêmes pratiques. Liberté aux détenus politiques.” conclut l’artiste.
Détenus d’opinion en Algérie : un constat alarmant
La liste des détenus d’opinion en Algérie ne cesse de s’allonger et des figures de proues du Hirak sont interpellés et placés sous mandat de dépôt quotidiennement. De nombreuses ONG, à l’instar d’Amnesty International et Human Rights Watch tirent la sonnette d’alarme sur la situation de la liberté d’expression et d’opinion dans le pays.
Elles ont ainsi réagi à la recrudescence du nombre d’arrestations arbitraires en Algérie, et se sont indignées de l’emprisonnement de citoyens algériens « simplement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression ». Les ONG ont par ailleurs exigé la “libération immédiate et inconditionnelle” des détenus d’opinion.
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