Actualité – Alors que le mois béni du Ramadan approche à grands pas, des mesures proactives contre la valse des prix de certaines denrées alimentaires sont engagées par les hautes autorités en Algérie : ceux des viandes rouges y sont-ils concernés ? C’est la question qui taraude l’esprit de tout observateur de la situation.
À l’aube de la période de jeûne, la question liée au renchérissement des produits de consommation alimente les débats entre citoyens et spécialistes. S’ils sont nombreux, en Algérie, à appréhender une spéculation de plus en plus forte sur les marchés au cours du mois sacré, notamment autour des prix des viandes rouges, les bonnes nouvelles s’enchaînent pour calmer leurs appréhensions.
La dernière en date est signée Mohamed Abdelhafid Henni, chargé du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR). Devant la presse, ce lundi, il s’est en effet exprimé en longueur au sujet des coûts du susdit aliment. Une intervention survenue en marge d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales.
Nous reprenons l’ensemble de ses déclarations dans la suite de cette édition du vendredi 17 février 2023. Ne tergiversons pas plus que ça et mettons-nous-y tout de suite ! Le membre du gouvernement a précisé, dans un premier temps, que les tarifs de la viande rouge connaîtront, eux aussi, des mesures de plafonnement. Il a ainsi précisé qu’ils seront fixés aux alentours de 1.200 dinars le kilogramme.
Ramadan 2023 : le plan d’action de l’Algérie pour la protection du consommateur
Selon les précisions du même responsable, la décision de plafonner les prix du produit en question fait suite à la mesure portant sur l’importation de ce dernier via l’Algérienne des viandes rouges (ALVIAR).
« Le gouvernement entend par cela rassurer les consommateurs pendant le Ramadan », a-t-il en outre expliqué. Il a souligné, dans le même volet, que le territoire algérien importera les viandes rouges de certains pays d’Amérique latine. En plus d’autres États. Ceux avec lesquels il entretient des relations fraternelles.
Le ministre Henni prévoit par ailleurs une stabilité des prix à long terme. Soit jusqu’à la fin de l’année en cours, a-t-il mis en exergue. Un équilibre qu’il explique par la décision permettant d’assurer la fourniture des matières premières par l’Office national des aliments du bétail (ONAB).