Algérie – C’est à l’occasion du Conseil des ministres tenu dimanche que le président Tebboune a détaillé son approche par rapport à une reconsidération totale du secteur des transports en Algérie.
En effet, Tebboune veut reconsidérer le système des transports en Algérie sous toutes ses formes, terrestre, maritime et aérien, sur la base de la prise en compte des deux mesures de rentabilité et de qualité des services. On note aussi le renvoi des dossiers du secteur des transports un par un, par voie terrestre, maritime et aérienne, au Conseil des ministres, à partir de la prochaine réunion. Le chef de l’État décide en outre de l’introduction de l’utilisation du gaz liquéfié et de l’électricité dans les trains ; et arrêt de l’achat de locomotives diesel.
Accent mis sur la nécessité de respecter les normes d’hygiène dans les gares et le transport routier. Par la suite, le président Tebboune a donné les directives suivantes : Accorder la priorité au développement du réseau ferroviaire ; afin qu’il englobe toutes les régions du pays ; et atteigne Tamanrasset Adrar, parallèlement à l’exploitation du port central d’El Hamdania. Ce qui permet de soulager la pression sur le trafic terrestre et de réduire les coûts de transport de marchandises et de voyageurs.
Transport aérien : Une nouvelle compagnie nationale ?
Revoir l’intégralité du transport aérien, même si nécessaire, créer une compagnie aérienne nationale supplémentaire. Telle action viendra répondre à la demande en faisant un meilleur usage des aéroports nationaux. C’est pour qu’ils soient d’une rentabilité acceptable. Et en ouvrir de nouvelles compagnies aériennes internationales ; pour accroître les capacités du transport aérien national.
Réviser le système de transport maritime ; en améliorant la gestion des ports. En ouvrant notamment de nouvelles stations maritimes. Il faut aussi renforcer la flotte maritime nationale. Ceci servira à arrêter la fuite des devises en raison du coût du fret maritime. Les mêmes propos notent que la flotte actuelle ne couvre qu’environ 3% des marchandises importées.