Algérie – Selon les perspectives de certaines organisations mondiales, les prix des denrées alimentaires à l’international devraient enregistrer une baisse, ce qui va impacter positivement les réserves de change en devises du pays.
En effet, l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) ont publié leurs perspectives quant à la baisse des prix des produits alimentaires à l’échelle mondiale durant les dix (10) prochaines années, un facteur important qui va fortement impacter les réserves de change en devises, rapporte Le Soir d’Algérie, ce jeudi 08 juillet 2021.
Dans le détail, après une année caractérisée par une crise économique mondiale liée à des circonstances sanitaires sans précédent; les prix de certaines denrées ont enregistré une croissance importante. Cependant, selon les deux organismes, certains facteurs pourraient bien faire changer les choses.
En outre, ils ont même annoncé une baisse dans les prix de ces aliments au cours des dix prochaines années. Cela, en se fiant, entre autres, aux conditions climatiques, la croissance économique et le changement de certaines habitudes alimentaires. Pour l’Algérie, il va être question principalement de blé et de céréales.
Dans le même communiqué, le FAO et l’OCDE ont indiqué qu’ « alors que l’indice FAO des prix des denrées alimentaires a fortement augmenté au cours de l’année écoulée, ces augmentations devraient être suivies d’une période d’ajustement à la baisse ».
De plus, ils ont précisé que « les perspectives prévoient que les prix des denrées alimentaires reprendront une trajectoire de baisse progressive en termes réels, compatible avec le ralentissement de la croissance de la demande et les gains de productivité attendus ».
Quel serait l’impact sur les réserves de change en devises en Algérie ?
En effet, cette annonce serait certes bénéfique pour l’Algérie. Notant que le pays aurait déjà prévu de revoir à la baisse ses importations de blé. Sachant que sa situation économique lui impose cette pratique, mais pas que. Il est notamment question d’augmenter le volume de la production locale.
De plus, le Département Américain de l’Agriculture (USDA) aurait déjà précisé. Cela, dans un rapport publié en avril dernier, que le Gouvernement algérien, pourrait diminuer ses factures d’importation. Il s’agit d’une dimunition à raison de 2,5 milliards de dollars chaque année jusqu’en 2024.
Cela dit, contre toute attente, depuis le début de l’année en cours, l’Algérie continue d’importer du blé à un volume très important; au détriment des prix jugés excessifs par certains experts. Cependant, les perspectives apportées par les deux organisations s’annoncent avantageuses pour les importateurs, mais aussi, pour les réserves de change du pays.