Économie– L’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a pompé le prix du pétrole ces cinq dernières semaines. Et ce, en raison de la reprise rapide de la production en Libye et au Moyen-Orient.
En effet, selon la dernière investigation de S&P Global Platts, repérée par El Watan, la poussée en production pétrolière en Libye et aux Émirats arabes unis (EAU), encourage l’OPEP à opter pour la hausse du prix du pétrole. Il est à noter que les treize membres de l’OPEP dont l’Algérie, ont produit 25, 21 millions de b/j en novembre, soit une hausse de 670.000 b/j par rapport à octobre
De leur part, leurs alliés menés par la Russie ont produit 12,68 millions de barils par jour, c’est-à-dire une baisse de 50.000 b/j. Selon l’enquête, la conformité globale est restée tout de même stable et satisfaisante à 100,2% malgré les guerres civiles, en Libye ou au Venezuela. Platts a répercuté, dans ce sens, des détails de la production par pays.
Son enquête a relevé que depuis le cessez-le-feu, la production libyenne de brut s’est accrue de 840.000 b/j au cours des deux derniers mois. Son industrie pétrolière atteint alors un sommet en moins d’un an, à 1,03 million de b/j en novembre dernier. Platts a indiqué que les pays exemptés des réductions, la Libye, l’Iran et le Venezuela, ont additionné plus de 600.000 b/j au marché pétrolier. Cela en novembre dernier.
La Russie et l’Arabie saoudite verront leurs plafonds augmenter de 126.000 barils par jour
Dans ce même sillage, d’autres augmentations sont attendues dans les prochains mois. Pendant ce temps, le pays du Golfe a intensifié, quant à lui, sa production avec 2,51 millions de barils par jour. Ce qui reste malgré ces chiffres, encore en dessous de son quota actuel. Les Émirats ont connu une augmentation considérable en novembre, puisqu’ils ont produit 90.000 de barils par jour.
La plateforme numérique spécialisée a annoncé que la Russie et l’Arabie Saoudite verront leurs productions croître de 126.000 en janvier 2021. Effectivement, le premier producteur de brut du groupe de Vienne, la Russie en l’occurrence, a vu sa production dégringoler de 20.000 b/j en novembre à 9,09 millions de b/j. Soit 100.000 b/j au-dessus de son quota.
De son côté, l’Arabie Saoudite a pompé environ 9,01 millions de b/j en novembre. En outre, l’alliance Opep+ a accepté ce 4 décembre de modérer légèrement ses quotas de 500.000 b/j en janvier tout en prévoyant des réunions tous les mois à partir du début de l’année prochaine. Et ce, dans le but de déterminer les niveaux de production ultérieurs, en espérant de consolider le marché pétrolier abaissé par la crise sanitaire.