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mercredi, 24 avril 2024
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Mémoire Algérie France : Des députés Français critiquent le choix de Stora

Publié le

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France – Un certain nombre de députés du Parlement français ont interpellé leur ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, au sujet de la nomination de l’historien, Benjamin Stora, pour mener conjointement le travail sur l’Histoire commune de la France avec l’Algérie.

La désignation par le président français, Emmanuel Macron, de Benjamin Stora est loin de faire l’unanimité à l’Hexagone. L’historien juif, né à Constantine, peine à rassembler les avis autour de lui. Le consensus, autour de sa personne nommée à la fonction de travailler sur la mémoire de la France avec l’Algérie, semble « impossible » à établir par Stora. Du moins extrêmement complexe. Cette fois-ci ce sont des parlementaires de l’Assemblée nationale qui se lèvent pour dire non. Ils ont rédigé une missive à l’intention de Geneviève Darrieussecq, à la tête du jeune ministère.

Alors, un groupe de députés français a adressé une lettre à la ministre déléguée, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants. La motivation derrière l’écriture de ladite lettre consiste à contester la sélection par le président Macron de Benjamin Stora. Celui-ci s’est vu chargé d’une mission historique délicate à exécuter. Ces implications futures sont de large portée. Il s’agit de codiriger le travail de l’Histoire commune à l’Algérie et à la France. Les protestataires n’ont aucune envie de confier cela à l’historien ci-dessus mentionné.

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Benjamin Stora dément faire preuve d’un quelconque parti pris

Dans le document, repéré ce dimanche par le quotidien national Liberté, on considère que l’historien à notoriété est « partial ». Selon les mêmes propos, il compte dans ses travaux « sur la version algérienne ». D’après les rédacteurs du texte, la lecture faite par l’Algérie de son Histoire avec la France, prime dans l’esprit et la vision de Stora.  Ce dernier ne serait donc, si l’on croit ces députés, qu’un « partisan » du récit national algérien. L’Histoire entre les deux pays relève de l’ordre du complexe. Des détails parfois subtils feraient renverser l’équation.

La critique liée au manque d’objectivité a en fait été émise par plusieurs en France. Les parlementaires contestataires de la décision de Macron ne sont donc pas les premiers à reprocher à l’historien son présumé manque d’impartialité. Prendre parti dans un travail scientifique est une accusation lourde de sens. Pour sa part, Benjamin Stora a riposté à cette affirmation qu’il récuse de fond en comble. L’homme a assuré qu’il s’appuie, dans le cadre de ses activités, sur les archives et témoignages algériens comme français.

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