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vendredi, 26 avril 2024
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France : Sarkozy raconte sa relation avec l’ex-président Algérien Bouteflika

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France – Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la France (2007-2012), a révélé, dans un livre, les relations qu’il entretenait avec les chefs d’État africains et maghrébins, et il a déclaré que les rencontres avec l’ancien président algérien, Abdelaziz Bouteflika, « ne pouvaient durer moins de trois heures ».

Un ouvrage de l’ex-locataire du palais de l’Élysée intitulé « Le Temps des Tempêtes » est en effet sorti à la fin du mois dernier. Un article du quotidien arabophone, Echorouk, a alors traité, hier lundi, du sujet du livre. Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la France (2007-2012), a consacré de longues parties aux relations qu’il entretenait avec certains chefs d’État en Afrique et au Maghreb, à l’image de celui algérien, à savoir Abdelaziz Bouteflika.

Et le roi du Maroc, Mohamed VI ; le défunt dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi ; et l’ancien président tunisien, Zine el-Abidine Ben Ali et autres. Concernant l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, Sarkozy a déclaré que « les réunions avec lui étaient longues. Elles duraient au moins trois heures ». L’auteur note que « Bouteflika refusait de discuter face à face, mais plutôt côte à côte ». Et d’ajouter : « J’avais toujours dû me tourner le visage dans sa direction pour le voir. Chose qui m’a fait mal au cou quand j’ai quitté la résidence où il me recevait ». 

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La première heure des rencontres avec Bouteflika était toujours consacrée à parler de la guerre de libération. Ainsi que les maux et les douleurs que le colonialisme a laissées derrière lui », a-t-il ajouté. L’ancien président algérien “me blâmait pour les inclinations possibles de la politique étrangère française envers le Maroc. Néanmoins, je me défendais avec force ». Sarkozy se disait au plus profond de lui en ce moment : « Au moins quand je suis à Rabat, le roi ne me reproche rien. Il ne me demande pas pourquoi le Maroc est tombé sous le protectorat français ».

Sarkozy au Maghreb : Mouammar Kadhafi et Zine El-Abidine Ben Ali

Puis, Nicolas Sarkozy a évoqué la Libye et son chef abattu Mouammar Kadhafi. L’ancien président n’a pas omis la tente bédouine que le « guide de la révolution » a installée en 2007. Cela dans le jardin de l’hôtel de luxe Marigny au cœur de Paris. « C’était le prix que nous avons dû payer. Telle chose « pour exprimer nos remerciements après la libération des infirmières bulgares ». Sarkozy a critiqué les actions de l’ancien dirigeant libyen. Il affirme qu’« il ne parlait ni français ni anglais. Chacun de nous devait recourir à un interprète. Kadhafi parlait avec des sons et des mots que je ne comprenais pas bien ».

L’ex-président des Français a ensuite conclu les pages dédiées aux chefs d’État au Maghreb en évoquant Zine El-Abidine Ben Ali. Ce dernier a quitté ses fonctions en 2011. Il a démissionné en raison des manifestations populaires sans précédent. Sarkozy a décrit Ben Ali comme un « homme étrange » au « visage gonflé ». « La chirurgie esthétique lui a laissé de nombreuses traces », estime-t-il.

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Sarkozy considérait bien Ben Ali comme le président qui voyait le monde de manière plus « réaliste ». C’est en fait par rapport aux autres dirigeants du Maghreb. Il manquait, par contre, de « spontanéité dans ses agissements ». L’ancien président français a admis qu’il n’a d’ailleurs pas vu venir la chute du président tunisien en 2011. « Nos ambassadeurs, spécialistes français, les renseignements, et les hommes d’affaires qui y travaillaient (en Tunisie) n’ont rien ressenti. Ils ne s’attendaient nullement à la chute de l’ancien régime tunisien.

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