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jeudi, 28 mars 2024
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Algérie France : « La réécriture commune de l’histoire, n’est pas possible », selon Chikhi

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Algérie / France – Le directeur général des Archives Nationales estime que l’initiative de « la réécriture commune de l’histoire entre l’Algérie et la France, n’est ni souhaitable, ni possible ».

En effet, c’est ce qu’a déclaré Abdelmadjid Chikhi; Conseiller du chef de l’État et Chargé des Archives nationales et de la Mémoire nationale; lors de son intervention effectuée durant une cérémonie tenue ce 06 août; en hommage à l’avocate et militante Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet dernier. « L’on parle d’une réécriture commune de l’histoire entre l’Algérie et la France; qui est, toutefois, ni souhaitable ni possible »; a énoncé Chikhi, selon ce qu’a rapporté l’APS.

« La partie algérienne attend de savoir quelles sont les intentions françaises après la désignation de Benjamin Stora; pour travailler sur le dossier de la mémoire avec l’Algérie; et quel volet sera évoqué pour le lancement de ce travail commun »; a confié le Conseiller du président.

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À propos de la nomination de l’historien français, Stora; Chikhi a reconnu que celui-ci était à l’origine de l’initiative de la réécriture commune de l’histoire; dont le souhait était de voir des historiens, algériens et français, se rencontrer afin d’écrire l’histoire commune. Toutefois, selon le responsable de la mémoire nationale, l’historien français « aurait renoncé à cette idée, reconnaissant que c’était difficile ». 

Histoire d’Algérie / France : « Les intentions seraient différentes », estime Chikhi 

De son côté, Abdelmadjid Chikhi a également jugé que cette réécriture « reste vraiment très difficile, compte tenu des motivations qui diffèrent d’une partie à une autre ». « Nous voulons une histoire nationale homogène et chronologique, alors qu’ils veulent une histoire fragmentée »; a-t-il souligné. Le chargé de la mémoire nationale, a indiqué qu’il y a beaucoup de questions (…) qu’ils veulent peut-être dissimuler alors que le peuple Algérien était victime d’une période coloniale féroce.

Poursuivant dans le même contexte, il a rappelé le discours du chef de l’État; dans lequel il avait affirmé que « l’Algérie ne peut renoncer à son histoire, mais elle peut œuvrer avec l’autre partie à construire des relations équilibrées. Ce qui est primordial dans les relations internationales »; avait avancé Tebboune; précisant que « l’histoire appartient au peuple Algérien qui a le droit de savoir ce qui s’est passé ».

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Pour rappel, la question de la mémoire entre l’Algérie et la France, irrite l’extrême droite française; ainsi que certains partisans aux orientations de droite, dont le journaliste et écrivain, Jean Sévilla. Pour sa part, la journaliste française Véronique Jacquier, a estimé que l’Algérie devrait être redevable à la France de l’avoir colonisé; affirmant que son pays avait colonisé l’Algérie pour « mettre fin à la piraterie barbaresque et à l’esclavage pratiqué par les musulmans à l’époque ».

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