France – Le projet de loi sur l’Immigration fait partie des priorités du Gouvernement, notamment avec cette nouvelle condition qui risque de recueillir l’adhésion de la droite. Pour en savoir davantage à ce sujet, on vous invite à lire l’intégralité de cette nouvelle édition du mercredi 14 décembre 2022.
Un sujet très sensible qui ne cesse de faire parler de lui. Il s’agit bien évidemment de l’immigration en France, notamment avec le flux massif qu’a enregistré le pays durant les dernières années, d’où la nécessité de remettre sur la table du Sénat, le projet de loi sur l’immigration, en particulier cette nouvelle condition qui risque d’avoir beaucoup d’écho. C’est du moins ce qui a été rapporté par le quotidien arabophone Ennahar.
Au fait, les membres du Sénat devront certes voter sur ce projet la semaine prochaine. Cela dit, les débats de l’Assemblée qui vont suivre s’annoncent très complexes. Il faut savoir qu’un groupe de députés de la majorité pensent à introduire le permis de séjour à points. De quoi gagner l’appui de la droite.
En outre, un pilier de la majorité a expliqué que le but serait que la politique migratoire ne soit pas seulement « quantitative mais qualitative ». En donnant plus d’explications, le même député a ajouté : « Je plaide pour instaurer un permis de travail à points afin de prioriser les critères. Les demandeurs pourraient avoir plus ou moins de points en fonction de leur diplôme. De leur maîtrise de la langue ou de leur origine ».
France : avis mitigés au sein de la majorité
Par ailleurs, le même intervenant a également souligné : « Nous devons faire venir des gens qui vont attester des bénéfices de l’immigration, des gens qui travaillent dans le secteur de l’innovation, par exemple. Aujourd’hui, 38 % des gens qui arrivent en France ont le brevet ou moins ».
Cela dit, au sein du parti majoritaire, tous les membres ne sont pas si convaincus que ça. Plusieurs ont de ce fait indiqué que c’est une chose qu’ils souhaitent voir se concrétiser. Mais rien n’a jusque-là été décidé. Hormis ce projet d’amendement, le texte vise également à accélérer les procédures d’expulsion. Mais aussi, de se tourner vers la régularisation de statut des travailleurs sans-papiers dans les secteurs stressants.