Algérie – Les unités de sécurité de la wilaya de Chlef ont arrêté un groupe de spéculateurs d’huile de table. Dzair Daily vous apporte plus de détails à ce sujet dans les lignes qui suivent.
La crise de cette matière indispensable refait surface ces jours-ci ! En effet, cette situation a laissé place aux spéculateurs d’huile de table qui ont chamboulé les marchés en Algérie. Sachant que plusieurs quantités de ladite matière ont été destinées à la contrebande par les contrebandiers. Ainsi, si vous voulez en savoir plus, nous vous invitons à lire l’intégralité de cette édition du 11 octobre 2022.
Dans la wilaya de Chlef, les services de sécurité ont arrêté un groupe de spéculateurs de l’huile de table, comme on l’avait susmentionné. Selon un communiqué du procureur de la République de la commune de Boukadir, les unités responsables ont surveillé les mouvements des inculpés. Ceux-ci étaient, en effet, en train de stocker de grandes quantités d’huile de table consacrées à la contrebande.
Soit environ 495 litres ! Effectivement, les accusés ont été immédiatement arrêtés par les services de sécurité de la commune susmentionnée. À en croire les révélations du quotidien arabophone El Khabar, les quatre personnes ont été mises en détention provisoire pour motif de spéculation sur les matériaux subventionnés. Et ce, avec l’ajournement de l’audience du procès jusqu’à la semaine prochaine.
L’APOCE révèle les raisons qui sont à l’origine de la pénurie de l’huile de table
En fait, l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement s’est déjà prononcée à ce sujet. En effet, ladite association a révélé les causes qui se cachent derrière cette pénurie. Tout d’abord, on notera que les usines de production de l’huile végétale ont rassuré le consommateur algérien quant à la disponibilité de cette matière.
D’ailleurs, l’APOCE a rappelé ce détail. Partant du constat que les quantités produites dépassent largement celles de consommation ordinaire, l’association a donné plusieurs hypothèses. Notamment, l’existence du phénomène de la contrebande.
Le même collectif n’exclut pas le fait que cet aliment soit excessivement stocké. D’ailleurs, les détaillants refuseraient de l’acquérir à cause de la facturation, estime l’APOCE. À la fin de son communiqué, l’union a incité tous les consommateurs algériens à faire preuve de citoyenneté pour surmonter cette crise.