Algérie – Voilà quelques semaines déjà que les prix des aliments de première nécessité flambent et sont hors de portée des consommateurs, tel que l’huile de table qui manque cruellement dans les commerces et se vend à des montants exorbitants.
Vous n’êtes sans doute pas passé à côté de la hausse fulgurante du prix de l’huile de table en Algérie, qui est apparemment due à un manque flagrant au niveau de sa production. Une augmentation qui inquiète de nombreux Algériens aux portes du mois de Ramadan qui approche à grands pas. En outre, ce phénomène économique divise l’opinion publique et les économistes en deux (02) parties.
Ainsi, certains mettent ça sur le compte des effets de la crise sanitaire sur l’économie du pays. Tandis que d’autres expliquent ce phénomène par le comportement « irresponsable » de certains citoyens. C’est justement l’avis de Mustapha Zebdi. Ce dernier est le président de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce).
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Le responsable associatif s’est manifesté, ce lundi 15 mars 2021, dans une interview diffusée la chaîne d’information Echorouk News TV. Il a été question lors de cette entrevue d’aborder les raisons qui sont derrière la pénurie en matière d’huile de table à hauteur des commerces dans notre pays. Zebdi a commencé par confirmer qu’il y a une rareté du produit en question dans beaucoup de régions.
Toutefois, cette crise ne résulte pas spécialement d’une production insuffisante, selon le même orateur. Elle tire son origine, selon lui, de l’agissement de certains Algériens. Mustapha Zebdi développe son idée en déclarant que des citoyens ont pris peur et ont voulu anticiper le manque d’huile végétale dans les magasins.
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Ils se sont donc affolés et ont acquis des quantités déraisonnables dudit produit. Ceci afin d’être à l’abri d’une éventuelle pénurie qu’ils ont eux-mêmes créée, explique l’orateur. Celle-ci aurait pu être évitée avec un comportement plus raisonnable de la part de ces consommateurs. Ce qui a bien évidemment provoqué un déséquilibre au niveau du marché national.
L’huile de table est de ce fait en grand manque dans certains commerces ou disponible à des prix qui relèvent de l’impensable. Certains vendeurs pensent même ne plus l’acquérir auprès des grossistes. Et pour cause, les commerçants perçoivent seulement cinq (05) DA de bénéfice sur un bidon d’huile de table de 5 L.
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Ce qui est vraiment minime et n’arrange pas du tout les marchands. C’est en tout cas ce qu’a proféré le président de l’Apoce lors de la même entrevue. Par ailleurs, afin de remédier à cette situation problématique, un client a appelé les citoyens algériens à soumettre leurs actes d’achat à des paramètres régis par la raison.
Il continue en déclarant que la marchandise est disponible. Il n’y a donc pas matière à s’inquiéter, d’après lui. Au risque de provoqué une rareté et une flambée des prix qui n’ont pas lieu d’être. Vous pouvez d’ailleurs visionner l’intégralité de son intervention, en plus des propos de Zebdi dans la vidéo ci-dessous.
