Algérie – En plus d’avoir créé une grande confusion chez les citoyens algériens, la hausse vertigineuse du prix de l’huile de table provoque quelques tensions entre les producteurs et les commerçants.
En effet, ces derniers jours, le sujet du prix de l’huile de table en Algérie a été abordé à maintes reprises par plusieurs médias dans la presse nationale. Et pour cause, ce produit qui est considéré de première nécessité a atteint des montants exorbitants dans les commerces. Les citoyens algériens se sont retrouvés de ce fait victimes de ce phénomène économique et beaucoup appellent à la régularisation des prix.
En outre, cette hausse faramineuse des prix de l’huile en Algérie n’arrange ni les consommateurs, ni les commerçants. Ceux-ci sont obligés de respecter des prix plafonnés par l’État. Ce qui les contraint donc à réduire leur marge de bénéfice malgré eux. Sachant que les marchands gagnent pas plus de 20 DA, dit-on, si ce n’est moins sur un bidon d’huile de 5 L.
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C’est en tout cas ce que rapporte le quotidien francophone El Watan dans son numéro du 16 mars 2021. Par ailleurs, cette mesure gouvernementale a poussé les commerçants à ne plus commercialiser l’huile végétale au sein de leurs magasins, notamment les grands bidons de 5 L. Ceci afin d’éviter de vendre avec un gain très faible, voire quasi inexistant.
Des consommateurs ont d’ailleurs pu constater que les rayons d’huile végétale de certaines supérettes situées à Alger centre sont à peu près vides. À l’exception de quelques bouteilles de 1 et 2 L. Les grands formats de 5 L sont, quant à eux, introuvables. Un vendeur explique alors que « ce sont les grossistes qui vendent cher les bidons de 5 litres d’huile ».
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Ce qui amène les détaillants à éviter d’acquérir cette gamme de produits. Le commerçant continue en déclarant qu’il n’est pas envisageable pour lui d’acheter pour ensuite vendre en bénéficiant d’une marge “microscopique”. C’est là également ce dont nous informe le quotidien national.
Pareil pour les grossistes qui refusent à leur tour de risquer d’acheter des bidons de 5 L pour ne pas pouvoir les vendre par la suite. Ce qui a amené les producteurs à trouver un certain compromis qui pourrait arranger les deux (02) parties. Ils « ont proposé aux grossistes de leur livrer de grandes quantités d’huile ».
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Ces derniers payeront alors seulement après avoir vendu toute la marchandise. Un arrangement qui n’a pas connu un franc succès, selon la même source. Ce sera donc une petite guerre entre les producteurs, les grossistes et les détaillants. Mais dans laquelle le citoyen algérien serait le seul vrai perdant, en payant le prix de ce déséquilibre.
