Algérie – Selon le directeur général des impôts, l’Algérie aurait enregistré 40 milliards de dollars de manque à gagner dû à l’évasion fiscale durant les 15 dernières années.
L’économie informelle motrice essentielle de la fraude fiscale aurait atteint son plus haut niveau durant les deux dernières décennies. Le trésor public Algérien rencontre des difficultés à trouver des outils et des moyens pour contrer la fraude fiscale, un fléau qui vide les caisses de l’État à vitesse grand V.
Invité sur le plateau de la chaîne privée Echourouk TV, le Directeur Général des Impôts (DGI) Kamel Aissani, le chiffre astronomique de 40 milliards de dollars. Ce montant rocambolesque représente le préjudice pécuniaire porté aux caisses de l’Etat durant les 15 dernières années en Algérie; a rapporté ce dimanche 19 janvier le média économique Maghreb Émergent.
Vers le recouvrement de l’argent expatrié ?
Concernant le recouvrement des impôts prévu pour l’année 2020, ce dernier s’élève à 6.200 milliards de dinars contre 5.200 milliards en 2019. Le gouvernement promet de déployer des efforts supplémentaires durant l’année en cours, en mettant davantage de moyens humaines et matériels en vue de combattre ce fléau.
Toujours selon le le directeur général des impôts, ce montant exorbitant qui échappe aux services financiers algériens; pourrait faire l’objet d’un recouvrement à hauteur de 50%, qui précise en outre que l’Algérie a sollicité, dans ce sens, l’aide d’experts du Fonds Monétaire International (FMI); en vue de mettre en oeuvre des procédures de recouvrement de l’argent pillé au fisc algérien.
